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merci pour cette documentation
je viens de regarder " miroir "
Par Anonyme, le 26.01.2025
bonjour, j'ai oublié le titre d'un téléfilm après 1968 où hélène dieudonné regardait à la télé brigitte
Par Cantalou, le 07.01.2025
comment retrouver les chroniques de jacques grello dans le journal l'équipe (1952 ?)
Par Anonyme, le 30.12.2024
merci beaucoup et merci pour elle
Par Anonyme, le 25.12.2024
c'était un athléte naturel
Par Anonyme, le 31.10.2024
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Date de création : 29.05.2011
Dernière mise à jour :
13.01.2025
229 articles
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Quand Eugène Sue écrivit "Les mystères de Paris", il n'imaginait sans doute pas qu'un jour une actrice incarnerait avec autant de vérité son personnage de la Chouette, vieille sorcière borgne et criminelle qui hantait les ruelles du vieux Paris à la recherche de la chair fraîche qu'elle livrerait à des aubergists sans scrupules. Attifée de vieilles hardes, une verrue sur la joue, Renée Gardès transpire ici, dans ce rôle célèbre, la méchanceté et la sournoiserie.
C'est que son physique de mégère édentée la prédisposait aux emplois de concierges acariâtres, de vieilles pochardes ou de tireuses de cartes un peu louches.
Renée Gardès fit un peu de théâtre.
CARRIERE AU THEATRE:
-"Printemps" (1943), de Bernard Zimmer-Théâtre du Grand Guignol.
-"Ils sont entrés dans la nuit" (1949), de Louis-Jean Finot-Mise en scène d'Alexandre Dundas-Théâtre du Grand-Guignol.
-"Pas d'orchidées pour Miss Blandish" (1950), de James Hadley Chase-Adaptation de Marcel Duhamel et Eliane Charles-Mise en scène d'Alexandre Dundas-Rôle de Ma Grison-Théâtre du Grand Guignol.
-"La grande roue" (1952), de Guillaume Hanoteau-Mise en scène de Roland Piétri-Rôle de Zygetti-Théâtre Saint-Georges.
-"Les sargasses" (1953), de Mouloudji-Mise en scène de l'auteur-Rôle de la vieille-Théâtre de l'Oeuvre.
-"Les assassins de Montchat" (1954), de Frédéric Dard, d'après Paul Gordeaux-Mise en scène de Michel de Ré-Théâtre du Grand-Guignol.
-"Dr Jekyll et Mr Hyde" (1954), d'après Robert Louis Stevenson-Adaptation de Frédéric Dard-Mise en scène de Robert Hossein-Rôle de Maman Cheap-Théâtre du Grand-Guignol.
-"La chair de l'orchidée" (1955), de James Hadley Chase-Adaptation de Frédéric Dard et Marcel Duhamel-Mise en scène de Robert Hossein-Rôle de Miss Loly-Théâtre du Grand Guignol.
-"Vous qui nous jugez" (1957), de Robert Hossein-Mise en scène de l'auteur-Rôle de Madame Nora Smith-Théâtre de l'Oeuvre.
-"Lumières de Bohême" (1963), de Ramon Maria del Valle-Inclan-Mise en scène de Georges Wilson-Rôle d'une prostituée-TNP théâtre de Chaillot.
La carrière de Renée Gardès au théâtre, c'est une série de fidélités. Fidélité au théâtre du Grand-Guignol d'abord, cette salle du 9e arrondissement, ouverte en 1896, et longtemps spécialisée dans le genre horrifique, ou parfois comique. C'est dans le cadre de ce petit théâtre, alors sous la coupe de la famille Maurey, que Renée Gardès s'est essayée au répertoire policier et qu'elle a abordé deux célèbres pièces d'un des maîtres du genre, Hadley Chase, dans des adaptations de Frédéric Dard, et de Marcel Duhamel, le créateur de la fameuse "Série noire". Fidélité à des metteurs en scène, comme Robert Hossein, dont l'adaptation de "Dr Jekyll et Mr Hyde" ou encore "La chair de l'orchidée", suite de "Pas d'orchidées pour Miss Blandish", sont parmi ses premières mises en scène . Il fera d'ailleurs de nouveau appel à Renée Gardès pour jouer une de ses pièces, "Vous qui nous jugez", avec Marina Vlady et Jacques Varennes. On retrouve aussi souvent, dans cette carrière sur la scène, le nom de Frédéric Dard, qui, outre ses adaptations des classiques de Stevenson et de Hadley Chase, fera une place à Renée Gardès dans une de ses propres pièces, "Les assassins de Montchat".
Un autre acteur (et aussi chanteur de talent), Mouloudji, confiera un rôle à Renée Gardès dans une de ses deux pièces, "Les sargasses", avec Jean Topart.
On verra beaucoup plus souvent Renée Gardès sur le grand écran.
CARRIERE AU CINEMA:
-"Faubourg Montmartre" (1931), de Raymond Bernard.
-"La mariée du régiment" (1935), de Maurice Cammage.
-"Train de plaisir" (1935), de Léo Joannon.
-"Anne-Marie" (1936), de Raymond Bernard.
-"Tout va très bien Madame la marquise" (1936), d'Henry Wulschleger.
-"La petite dame du wagon lit" (1936), de Maurice Cammage.
-"Remontons les Champs-Elysées" (1938), de Sacha Guitry-Rôle d'une tricoteuse.
-"Louise" (1939), d'Abel Gance.
-"L'âge d'or" (1942), de Jean de Limur.
-"Les ailes blanches" (1943), de Robert Péguy.
-"Boule de suif" (1945), de Christian-Jaque-Rôle de la concierge.
-"Justice est faite" (1950), d'André Cayatte.
-"La rue sans loi" (1950), de Marcel Gibaud.
-"La garçonnière" (1951), court-métrage de Claude Orval.
-"Nous sommes tous des assassins" (1952), d'André Cayatte-Rôle de la mère de René Le Guen.
-"Rue de l'Estrapade" (1953), de Jacques Becker-Rôle de la locataire grossière.
-"Le mouton à cinq pattes" (1954), d'Henri Verneuil-Rôle de la concierge.
-"La rafle est pour ce soir" (1954), de Maurice Dekobra.
-"Milord l'Arsouille" (1955), d'André Haguet.
-"Sacrée gamine" (1956), de Michel Boisrond-Rôle de la mère de Jérôme.
-"Coup dur chez les mous" (1956), de Jean Loubignac-Rôle de la patronne du bistrot.
-"Pardonnez nos offenses" (1956), de Robert Hossein.
-"Mitsou ou comment l'esprit vient aux filles" (1956), de Jacqueline Audry-Rôle de la vieille habilleuse.
-"Une parisienne" (1957), de Michel Boisrond-Rôle de Juliette.
-"Fernand clochard" (1957), de Pierre Chevalier.
-"Mimi Pinson" (1957), de Robert Darène.
-"Quai Notre-Dame" (1961), de Jacques Berthier-Rôle de la grand-mère.
-"Le puits aux trois vérités" (1961), de François Villiers-Rôle de Gertrude.
-"Les mystères de Paris" (1962), d'André Hunebelle-Rôle de la Chouette.
-"Méfiez-vous, Mesdames!" (1963), d'André Hunebelle-Rôle de la femme sur la péniche.
-"Le jour d'après" ("Up from the beach") (1965), de Robert Parrish-Rôle de la femme de l'épicier.
-"L'or du duc" (1965), de Jacques Baratier-Rôle de la marchande de billets.
-"Carré de dames pour un as" (1966), de Jacques Poitrenaud.
-"Le dimanche de la vie" (1967), de Jean Herman-Rôle de Victoire.
-"La grande lessive!" (1968), de Jean-Pierre Mocky-Rôle de la bonne des Delaroque.
-"Le grand amour" (1969), de Pierre Etaix-Rôle d'une commère.
-"La maison de campagne" (1969), de Jean Girault-Rôle d'une bonne.
-"Macédoine" (1971), de Jacques Scandélari.
-"Les rendez-vous en forêt" (1972), d'Alain Fleischer-Rôle de la vieille femme.
-"L'oeuf" (1972), de Jean Herman-Rôle de tante Picolette.
-"Le temps d'aimer" ("A time for loving") (1972), de Christopher Miles-Rôle de la vieille dame.
-"Quelque part quelqu'un" (1972), de Yannick Bellon.
Comme je l'ai déjà dit, le sommet de la carrière au cinéma de Renée Gardès c'est le rôle emblématique de la Chouette dans l'adaptation d'André Hunebelle des "Mystères de Paris" d'Eugène Sue, avec Jean Marais. On peut aussi signaler son personnage d'ivrognesse dans "Nous sommes tous des assassins", d'André Cayatte, où elle joue la mère indigne de Mouloudji. Cayatte la dirigera d'ailleurs aussi dans "Justice est faite". Par ci par là, quelques réalisateurs confient à Renée Gardès des personnages un peu plus consistants, comme celui de la grand-mère de "Quai Notre-Dame", de Jacques Baratier ou encore celui de Gertrude dans "Le puits aux trois vérités", de François Villiers, avec Jean-Claude Brialy.
Pour le reste, des silhouettes épisodiques, à peine enrevues et pas souvent créditées au générique; des concierges, des bonnes, des commères ou encore des "vieilles femmes" anonymes, voilà tout ce que Renée Gardès eut à se mettre sous la dent.
Le petit écran, où elle fit également une carrière abondante, lui permit de mettre un peu mieux en valeur son talent.
CARRIERE A LA TELEVISION:
-"L'éventail de Lady Windermere" (1961), de François Gir-Rôle de Lady Jedburg.
-"Jean Valjean" (1963), d'Alain Boudet-Dans le cadre de l'émission "Le théâtre de la jeunesse"-Rôle de la mère Hucheloup.
-"Les aventures de David Balfour" (1964), d'Alain Boudet-Dans le cadre de l'émission "Le théâtre de la jeunesse".
-"L'Apollon de Bellac" (1965), de Gilbert Pineau-Rôle de Mlle Chevredent.
-"Lise de Vilmot" (1965), de Jean-Paul Carrère-Dans le cadre de la série "Les dossiers de Jérôme Randax"-Rôle de la clocharde.
-"Le sac bleu" (1967), de Jacques Pierre.
-"L'Espagnol", de Jean Prat.
-"Escroquerie" (1967), de Marcel Cravenne-Dans le cadre de la série "Malican père et fils"-Rôle de Julie.
-"L'homme de l'ombre" (1968), de Guy Jorré.
-"Les bas-fonds" (1968), de Jean-Paul Sassy.
-"La prunelle" (1968), d'Edmond Tiborovsky.
-"Don Juan revient de guerre" (1968), de Marcel Cravenne-Rôle de la vieille dame.
-"Le sabbat du mont d'Etenclin" (1969), de Michel Subiela-Dans le cadre de l'émission "Le tribunal de l'impossible"-Rôle de la vieille.
-"Le boeuf clandestin" (1969), de Jacques Pierre-Rôle de Julia, la bonne.
-"Crime et châtiment" (1971), de Stellio Lorenzi.
-"Maigret à l'école" (1971), de Claude Barma-Dans le cadre de la série "Les enquêtes du commissaire Maigret"-Rôle de Léonie.
-"Mesure pour mesure" (1971), de Marcel Bluwal-Rôle de Mme Overdone.
-"Robert Macaire" (1971), de Pierre Bureau-Rôle de Mme Rémi.
-"Le bonnetier de la rue Tripette" (1971), de Jean Dréville-Dans le cadre de la série "Le voyageur des siècles"-Rôle de la concierge de Bonaparte.
-"La demoiselle d'Avignon" (1972), de Michel Wyn.
-"Le père Goriot" (1972), de Guy Jorré-Rôle de Mme Vauquer.
-"François Malgorn, séminariste ou celui qui n'était pas appelé" (1972), d'Yves-André Hubert.
-"Les misérables" (1972), de Marcel Bluwal.
Renée Gardès affectionnait décidément les classiques. Elle débute ainsi sa carrière sur le petit écran en participant à une adaptation de l'oeuvre d'Oscar Wilde, "L'éventail de Lady Windermere". Dans sa version des "Misérables" d'Hugo, réalisée pour la magnifique série de Claude Santelli, "Le théâtre de la jeunesse", Alain Boudet confie à Renée Gardès le rôle de la mère Hucheloup. Femme du gargotier Hucheloup, propriétaire d'un cabaret où se réunissent des étudiants, elle est décrite par Victor Hugo comme "un être barbu, fort laid". L'actrice finira d'ailleurs sa carrière télévisuelle en apparaissant dans une autre adaptation des "Misérables" due à Marcel Bluwal. Elle a encore un rôle dans "L'Apollon de Bellac", d'après la pièce de Giraudoux. On la voit aussi dans une version de la pièce de Shakespeare, "Mesure pour mesure", où elle campe Mme Overdone, qui s'afflige de l'arrestation de Claudio par le duc Vincentio, joué par Roger Blin. Et puis signalons encore sa composition de Mme Vauquer, cette bonne "Maman Vauquer" qui, dans "Le père Goriot", de Balzac, tient la pension de famille miteuse où réside le père Goriot. Pour le reste, Renée Gardès dut se contenter, sur le petit comme sur le grand écran, de ses silhouettes habituelles de bonnes ou de vieilles femmes.