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JEANNE LION (1876-1956)

Publié le 16/12/2024 à 16:24 par kmalden
JEANNE LION (1876-1956)

Il est bien des acteurs dont la pellicule n'a gardé qu'une trace depuis longtemps effacée des mémoires. Jeanne Lion est de ceux-là. Née en 1876, elle commence sa carrière au début du XXe siècle. Il ne pouvait guère s'agir, en ce temps-là, que du théâtre, où l'actrice fit un long passage.

CARRIERE AU THEATRE :

-"Un négociant de Besançon" (1901), de Tristan Bernard-Rôle de Concepcion-Théâtre de la Renaissance.

-"L'écolière" (1901), de Jean Jullien-Rôle de Clémence Gaucher-Théâtre de la Renaissance.

-"L'âge ingrat" (1902), d'Edouard Pailleron-Rôle d'Henriette-Théâtre du Vaudeville.

-"Le roi Lear" (1904), de Shakespeare-Traduction de Pierre Loti et Emile Vedel-Mise en scène d'André Antoine-Rôle de Goneril-Théâtre Antoine.

-"Vers l'amour" (1905), de Léon Gandillot-Mise en scène d'André Antoine-Rôle d'Yvonne-Théâtre Antoine.

-"Op o'my thumb" (1906), de Richard Pryce et Frederick Fenn-Traduction de Julien Sévère-Rôle d'Amanda-Théâtre Antoine.

-"La faute de l'abbé Mouret" (1907), d'Alfred Bruneau, d'après Emile Zola-Scénographie de Paquereau-Rôle de Désirée-Théâtre national de l'Odéon.

-"L'apprentie" (1908), de Gustave Geffroy-Mise en scène d'Henri Menessier-Rôle de Céline Pommier-Théâtre national de l'Odéon.

-"L'alibi" (1908), de Gabriel Trarieux-Rôle de Marthe de Mas Loubier-Théâtre national de l'Odéon.

-"Les grands" (1909), de Pierre Veber et Serge Basset-Rôle d'Hélène Lormier-Théâtre national de l'Odéon.

-"Le dindon" (1912), de Georges Feydeau-Rôle de Clotilde Pontagnac-Théâtre du Vaudeville.

-"L'exilée" (1913), d'Henry Kistemaeckers-Rôle de la princesse Gina-Comédie des Champs-Elysées.

-"La victime" (1914), de Fernand Vandérem et Franc-Nohain-Rôle de Lucie Taillard-Comédie des Champs-Elysées.

-"La revue cordiale" (1914), revue de Battaille-Henri, Jean Bastia et Jean Deyrmon-Comédie des Champs-Elysées.

-"L'amazone" (1916), d'Henry Bataille-Rôle de Julie Duard-Théâtre de la Porte Saint-Martin.

-"Le tribun" (1924), de Paul Bourget-Rôle de Mme Portal-Théâtre Edouard VII.

-"La chapelle ardente" (1925), de Gabriel Marcel-Mise en scène de Gaston Baty-Rôle d'Aline Fortier-Théâtre du Vieux-Colombier.

-"Une femme dans un lit !" (1927), d'Yves Mirande-Mise en scène d'Edmond Roze-Rôle de Célestine-Théâtre du Palais-Royal.

-"Sur mon beau navire" (1928), de Jean Sarment-Rôle de Mme Lacroix-Théâtre de la Michodière.

-"Juliette ou la clé des songes" (1930), de Georges Neveux-Rôle de la marchande de poissons-Théâtre de l'Avenue.

-"Aux jardins de Murcie" (1930), d'après José Feliu y Codina-Rôle de Fuensantica-Théâtre de l'Avenue.

-"La demoiselle de Mamers" (1933), d'Yves Mirande et Gustave Quinson-Théâtre du Palais-Royal.

"Les temps difficiles" (1934), d'Edouard Bourdet-Rôle de Mme Antonin-Faure-Théâtre de la Michodière.

-"Rouge !" (1935), d'Henri Duvernois-Rôle de Mme Galisson-Théâtre Saint-Georges.

-"Christian" (1936), d'Yvan Noé-Rôle de Mme Jourdain-Théâtre des Variétés.

-"Victoria Regina" (1937), de Laurence Housman-Mise en scène d'André Brulé-Rôle de la duchesse-Théâtre de la Madeleine.

-"Frénésie" (1938), de Charles de Peyret-Chappuis-Mise en scène de Charles de Rochefort-Rôle de Mme Coq-Théâtre Charles de Rochefort.

-"La maison Monestier" (1939), de Denys Amiel-Mise en scène de Marcel André-Rôle de Mme Monestier-Théâtre Saint-Georges.

-"Roi de France" (1940), de Maurice Rostand-Mise en scène d'Harry Baur-Théâtre de l'Oeuvre.

-"Lorenzaccio" (1943), d'après Alfred de Musset-Adaptation de François Fosca-Mise en scène de Maurice Jacquelin-La Comédie de Genève.

-"Jedermann" (1943), d'après Hugo von Hofmannsthal-Adaptation de Charly Clerc-Mise en scène d'Alfred Penay-Rôle de la mère-Parvis de la cathédrale Saint-Pierre (Genève).

-"Noces de sang" (1943), de Frederico Garcia Lorca-Mise en scène de Maurice Jacquelin-Rôle de Mère-La Comédie de Genève.

-"Louise de La Vallière" (1943), de Jean-Jacques Bernard-Mise en scène de Maurice Jacquelin-La supérieure des carmélites-La Comédie de Genève.

-"Divines paroles" (1946), de Ramon Maria del Valle-Inclan-Traduction de Maurice-Edgar Coindreau-Mise en scène de Marcel Herrand-Rôle de Marica del Reino-Théâtre des Mathurins.

"Dix petits nègres" (1946), d'Agatha Christie-Adaptation de Pierre Brive et Meg Villars-Mise en scène de Roland Piétri-Théâtre Antoine.

-"Anne, ma soeur Anne" (1947), d'Antoine Bibesco-Mise en scène de Pierre Frondaie-Théâtre de l'Ambigu-Comique.

-"Le Mascaret" (1947), de Pierre Brasseur-Mise en scène de l'auteur-Théâtre de la Porte Saint-Martin.

-"Passage du Malin" (1948), de François Mauriac-Mise en scène de Jean Meyer-Théâtre de la Madeleine.

-"Marqué défendu" (1948), de Marcel Rosset-Mise en scène de Charlie Gerval-Rôle de Félicie Ravonet-Les Célestins (Lyon).

-"Une femme libre" (1949), d'Armand Salacrou-Mise en scène de Jacques Dumesnil-Rôle de tante Adrienne-Théâtre Saint-Georges-Reprise en 1950, dans le cadre des galas Karsenty, et dans une mise en scène de Pierre Dux-Même rôle.

-"Pourquoi pas moi" (1950), d'Armand Salacrou-Mise en scène de Jacques Dumesnil-Théâtre des Célestins (Lyon).

-"L'épreuve" (1951), de Marivaux-Mise en scène de Pierre Bertin-Rôle de Madame Argante-Les Célestins (Lyon).

-"Les fourberies de Scapin" (1951), de Molière-Mise en scène de Louis Jouvet-Théâtre des Célestins (Lyon).

-"Feu Monsieur de Marcy" (1952), de Raymond Vincy et Max Régnier-Mise en scène de Georges Douking-Théâtre de la Porte Saint-Martin.

En  cinq décennies de carrière, Jeanne Lion a fréquenté tous les théâtres, des scènes de répertoire aux salles de vaudeville. Elle a cependant assez peu abordé les pièces classiques. Au tout début de sa carrière, en 1904, elle participe au "Roi Lear", de Shakespeare, monté par André Antoine, un grand homme de théâtre qui, par des mises en scène innovantes pour l'époque, libéra le jeu de l'acteur de toutes les conventions scéniques qui le figeaient et du ton déclamatoire qu'il était d'usage d'employer dans les tragédies et les pièces de répertoire.

Dans "Le Roi Lear", joué dans le propre théâtre d'Antoine, qui portait son nom, Jeanne Lion tient l'important rôle de Goneril, la fille aînée du Roi, interprété par Antoine lui-même.

Vers la fin de sa carrière, en 1943, la comédienne figure dans l'une des pièces les plus célèbres de Musset, "Lorenzaccio". Encore ne s'agit-il ici que d'une adaptation, dans laquelle Gérard Oury (bien loin des farces à la Louis de Funès) tenait le rôle principal. La pièce est jouée à la Comédie de Genève, une salle que Jeanne Lion retrouve à plusieurs reprises durant ces années de guerre.

Avant de dire adieu au public, au début des années 50 (ce qui marque un demi-siècle de théâtre !), elle choisit deux grands classiques, et d'abord l'un des chefs-d'oeuvre de Marivaux, "L'épreuve", dans lequel elle incarne la mère d'Angélique (Madeleine Delavaivre), une jeune fille de la campagne, courtisée par le fils d'un riche bourgeois (Bernard Dhéran, qu'on n'imagine guère en jeune premier énamouré). Puis elle figure dans la distribution des "Fourberies de Scapin", dans une mise en scène de Louis Jouvet.

A côté des classiques, Jeanne Lion semble affectionner un répertoire alors en vogue, qui met en scène des drames de famille ou des émois amoureux. Pour ses débuts au théâtre, en 1901, dans une pièce de Jean Jullien, "L'écolière", qui conte les déboires d'une jeune institutrice, Jeanne Lion est remarquée par la critique. En effet, un article du "Figaro" remarque que "Mlle Jeanne Lion (...) représente à merveille une sous-maîtresse rêche et ambitieuse".

Notons aussi la participation de l'actrice à "Jedermann", une pièce à laquelle l'auteur, le poète et dramaturge autrichien Hugo von Hofmmansthal, a voulu donner la forme des mystères du Moyen-Age. Comme à l'époque médiévale, la pièce est d'ailleurs jouée, en 1943, sur le parvis d'une cathédrale, celle de Genève, où se trouve alors Jeanne Lion.  Dans le même registre dramatique, la comédienne participe également à "Noces de sang", la pièce de Garcia Lorca. Elle y incarne la Mère, une vieille femme aigrie et solitaire, qui, fidèle à une vendetta ancestrale, remâche sa rancune contre une famille rivale. Dans une tonalité voisine, signalons aussi son rôle dans une tragi-comédie du dramaturge espagnol Ramon del Valle-Inclan, "Divines paroles", une pièce mise en scène par Marcel Herrand. 

En 1907, au théâtre de l'Odéon, Jeanne Lion paraît dans une pièce tirée du roman de Zola, "La faute de l'abbé Mouret", pour laquelle Alfred Bruneau, qui a bien connu le romancier, a composé une musique de scène originale. L'année suivante, elle collabore, toujours sur la scène de l'Odéon, à "L'alibi", une pièce de Gabriel Trarieux, un dramaturge alors réputé, qui, dans les années 20, sera attiré par l'astrologie et l'ésotérisme. Elle continue à paraître dans des pièces signées des auteurs marquants de l'époque, comme "Le tribun", de Paul Bourget, un grand écrivain, souvent rangé, de manière bien réductrice, dans la catégorie des romanciers mondains fin de siècle. La finesse de ses analyses psychologiques est cependant reconnue de manière quasi unanime.

On aurait été surpris que Jeanne Lion dédaigne le répertoire de l'un des dramaturges les plus célébrés de l'époque, Henry Bernstein, considéré comme le plus illustre représentant d'un théâtre "bourgeois", qui ne craint pas d'aborder des thèmes brûlants et controversés. Dans "L'amazone", jouée par un mythe du théâtre, la grande Réjane en personne, Jeanne Lion est considérée par le critique de "La Rampe" comme une "excellente comédienne".

Jeanne Lion a aussi l'un des rôles principaux de "La chapelle ardente", une oeuvre du philosophe Gabriel Marcel, qui a aussi écrit une quinzaine de pièces. Dans cette pièce, mise en scène, au Vieux-Colombier, par le grand homme de théâtre Gaston Baty, l'actrice incarne une mère qui, ayant perdu son fils, se réfugie dans le passé et s'entend mieux avec celle qui devait devenir sa belle-fille qu'avec sa propre fille.

A signaler encore la participation de Jeanne Lion à "Frénésie", la première pièce de Charles de Peyret-Chappuis, qui, lors des premières représentations, en 1938, se joua à guichets fermés. Elle y donne la réplique à Germaine Dermoz. L'auteur, qui se destinait à la diplomatie, écrira par la suite des scénarios de films et d'autres pièces, mais aucune n'eut autant de succès que cette première oeuvre.

Jeanne Lion a aussi joué dans des pièces historiques. Dans "Victoria Regina", du dramaturge britannique Laurence Housman (sa pièce la plus célèbre, qui sera même jouée à Broadway), Jeanne Lion interprète le rôle de la duchesse de Kent, mère de la jeune Reine Victoria. Notons aussi la présence de l'actrice dans "Roi de France", pièce de Maurice Rostand, fils de l'auteur de "Cyrano de Bergerac", mise en scène et interprétée par le grand Harry Baur. Jeanne Lion figure aussi dans "Louise de La Vallière", de Jean-Jacques Bernard, le fils de Tristan Bernard. Elle y incarne la supérieure du couvent des carmélites où la favorite de Louis XIV (jouée par Yvonne Gaudeau), délaissée par le Roi, a décidé d'entrer.

Mais Jeanne Lion ne délaisse pas pour autant le théâtre de boulevard. Elle a abordé plusieurs classiques du genre, à commencer par "Le dindon", de Feydeau. Dans ce spectacle, donné en 1912 sur la scène du théâtre du Vaudeville, la comédienne incarne Clotilde Pontagnac, femme d'un homme volage et coureur de jupons, dont elle veut divorcer. On peut aussi l'applaudir dans "Les temps difficiles", l'un des chefs-d'oeuvre d'Edouard Bourdet, un grand spécialiste du genre. Jeanne Lion participe à la création de la pièce, en 1934, au théâtre de la Michodière, aux côtés des acteurs délicieux, mais bien oubliés aujourd'hui, que sont Victor Boucher et Marguerite Deval.

On peut aussi la voir dans une pièce aimable de Jean Sarment, "Sur mon beau navire", qui se passe entièrement sur le pont d'un navire de croisière et relate les états d'âme et le marivaudage de passagers désoeuvrés, ou dans un opus sans prétention d'Yves Mirande, un autre spécialiste du boulevard, "Une femme dans un lit", avec Albert Brasseur et Denise Grey. Toujours d'Yves Mirande, "La demoiselle de Mamers", où Jeanne Lion donne la réplique à la grande Marguerite Moréno et à la chanteuse Mireille, qui a aussi tâté de la comédie, aussi bien à la scène qu'à l'écran.

Elle collabore aussi à la pièce d'Yvan Noé, "Christian", qui raconte l'histoire d'un petit employé (Le génial Harry Baur) qui, le temps d'un soir, fréquente les meilleurs restaurants de Paris et devient "Monsieur Christian". Jeanne Lion est son épouse, une femme aigrie et revêche.

Dans son avant-dernière pièce, "Une femme libre", d'Armand Salacrou, la comédienne incarne une autre femme acariâtre, tante Adrienne, qui a du mal à comprendre la jeunesse.

CARRIERE AU CINEMA :

-"Jim la Houlette" (1926), de Roger Lion et Nicolas Rimsky-La servante.

-"Pas besoin d'argent" (1933), de Jean-Paul Paulin-Rôle de Mme Peyronnet.

-"La flambée" (1934), de Jean de Marguenat.

-"Jeanne" (1934), de Georges Marret-Rôle de Mme Savignolle.

-"Le monde où l'on s'ennuie" (1935), de Jean de Marguenat-La directrice du pensionnat.

-"Le coeur dispose" (1936), de Georges Lacombe-Rôle de la grand-mère.

-"La peur" (1936), de Victor Tourjansky-Rôle de Louise.

-"Puits en flammes" (1936), de Victor Tourjansky-Rôle de Mme Yvolandi.

-"Le collier du grand-duc" (1936), de Robert Péguy-Rôle de Mlle Amélie.

-"Maman Colibri" (1937), de Jean Dréville-Rôle de Mme Chadeaux.

-"Le ruisseau" (1938), de Maurice Lehmann et Claude Autant-Lara.

-"La chaleur du sein" (1938), de Jean Boyer-Rôle de Mathilde.

-"Vidocq" (1938), de Jacques Daroy.

-"L'entraîneuse" (1940), d'Albert Valentin-Rôle de tante Louise.

-"L'ombre" (1948), d'André Berthomieu-La teinturière.

-"Eternel conflit" (1948), de Georges Lampin-Rôle de Mémé.

-"Monseigneur" (1949), de Roger Richebé-Rôle de Mme de Ponthieux.

-"Le vrai coupable" (1951), de Pierre Thévenard-La bonne.

Cette carrière cinématographique, assez brève au demeurant, n'ajoute pas grand chose à la notoriété de Jeanne Lion. Elle l'a abordée, pour l'essentiel, à l'orée de la soixantaine. On lui attribue donc souvent des rôles de femmes âgées, comme la grand-mère de "Le coeur dispose", de Georges Lacombe, ou "Mémé", dans le film de Georges Lampin, "Eternel conflit". Elle est aussi la tante Louise de "L'entraîneuse", d'Albert Valentin, avec Michèle Morgan.

Dans l'ensemble, ses rôles sont minces, et elle n'est pas toujours créditée au générique. Elle se contente parfois de nouer le tablier blanc de la bonne, dans son premier film, "Jim la Houlette" (1926), de Roger Lion, comme dans le dernier, "Le vrai coupable", de Pierre Thévenard, qui sort en 1951.

Dans "Jeanne", un mélodrame de Georges Marret, tiré d'une pièce d'Henri Duvernois, Jeanne Lion est la patronne de Gaby Morlay, que son fils (André Luguet) engrosse, avant de lui intimer de se faire avorter. L'actrice participe à un autre drame, "La peur", de Victor Tourjansky, d'après une nouvelle de Stefan Zweig, où elle retrouve Gaby Morlay qui, engluée dans une fausse affaire d'adultère, finit par se jeter sous un bus.

CARRIERE A LA TELEVISION :

-"Le tour de France par deux enfants" (1957)-Episode "La maison des cartes postales"-Réalisation de William Magnin-Rôle de Mme Leroux.

Pour son unique apparition sur le petit écran, Jeanne Lion participe à la version télévisée, conçue par Claude Santelli, du livre de lecture, au titre éponyme, que tous les écoliers de France de la fin du XIXe siècle connaissaient par coeur. Dans cet épisode, l'actrice incarne l'ancienne logeuse de l'oncle des deux enfants. Ils veulent lui demander un renseignement, mais ils s'aperçoivent que, devenue sénile, elle n'est pas en mesure de le leur donner.