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Date de création : 29.05.2011
Dernière mise à jour :
13.01.2025
229 articles
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On a bien oublié Roger Nicolas et c’est injuste. Un petit chapeau mou vissé sur le crâne, qui lui fait une auréole de feutre autour de la tête, la veste rejetée sur l’épaule, les yeux en boules de loto, il surgit sur la scène, le col en avant, comme un idiot de village. Son sens de l’humour, qui s’est manifesté très tôt, et son appétit de vivre, ont pu être renforcés par la fausse exécution dont il aurait été victime en 1943. Membre de l’Intelligence service, il aurait dû être fusillé mais, soudoyé, l’officier commandant le peloton aurait muni les armes de balles à blanc.
Le verbe haut, volontiers gouailleur, Roger Nicolas émaillait tous ses sketchs par la célèbre formule « écoute, écoute… », qui est sa marque de fabrique et son plus sûr passeport contre l’oubli. Parmi les saynètes les plus connues, on peut noter « Le taxi en folie », « Danke schoen », « L’optimiste »…Ces sketchs, ponctués d’onomatopées, fondés sur les quiproquos et les jeux de mots, parfois approximatifs (« Parigot, tête de veau ») révèlent un humour un peu facile, tombant parfois dans la gaudriole : « ma femme(…) passait sa nuit dans les bars, elle me cherchait, vous me direz ; je lui verse une pension alimentaire avec laquelle elle boit normalement(…) » ou alors : « Ce môme est menteur ! Il m’appelle papa ! (…) Il est dégueulasse (…)il passe sa vie sous la douche(…) ; t’as grandi, dis donc ; forcément ils m’arrosent tout le temps ! ».
Comme tous les chansonniers, Roger Nicolas aimait chanter et on le vit dans de nombreuses opérettes, surtout au théâtre de l’Européen, qui était sa scène de prédilection. Il participa aussi à la tournée du cirque Pinder-ORTF en 1960 et continua de se produire dans les années 1970, malgré une quasi cécité. En le faisant mourir le même jour qu’Elvis Presley, au cœur de l’été 1977, le destin lui joua un mauvais tour : son décès passa inaperçu et son nom, bientôt, s’effaça des mémoires de ses contemporains.
Roger Nicolas fit, à première vue, une carrière honorable au cinéma.
AU CINEMA :
-« Sirius symphonies » (1942)- Court métrage de Jean Devaivre.
-« Dans le mouvement » (1945)- Court métrage de Louis Devaivre.
-« Je cherche un petit appartement » (1946)- Court métrage de Louis Devaivre.
-« Je te serai fidèle » (1946)- Court métrage de Louis Devaivre.
-« Quand allons-nous nous marier ? » (1946)- Court métrage de Louis Devaivre.
-« Rêver » (1946)- Court métrage de Louis Devaivre.
-« Symphonies » (1946)- Court métrage de Louis Devaivre.
-« Ma tante d’Honfleur » (1949)-René Jayet : rôle de Charles.
-« Le roi du bla bla bla » (1951)-Maurice Labro : rôle de Prosper Bourrache.
-« Jamais deux sans trois » (1951)-André Berthomieu : rôles des frères jumeaux Bernard, Henri et Camille.
-« Le dernier Robin des bois » (1953)-André Berthomieu : rôle de Ludovic Dubois.
-« Mourez, nous ferons le reste » (1954)- Christian Stengel : rôle d’Ulysse Sylvain.
-« Quatre jours à Paris » (1955)-André Berthomieu : rôle de Nicolas.
-« Baratin » (1956)-Jean Stelli : rôle de Roger Brissac.
-« L’art culinaire à travers les âges » (1961)-Jean-Marie Isnard.
-« Le diable et les dix commandements » (1962)-Julien Duvivier- Scènes supprimées au montage.
-« Aux frais de la princesse » (1969)-Roland Quignon : rôle de Spartaquès.
-« Clodo » (1970)-Georges Clair : rôle du senor Doudou.
Rien de très glorieux dans une carrière commencée par de nombreux courts métrages de Jean et Louis Devaivre, interprétés aussi, pour la plupart, par Raymond Souplex et prétextes à des chansons des sœurs Etienne, d’Yvette Giraud ou de Georges Ulmer. Des orchestres alors célèbres y assuraient l’accompagnement musical : la formation swing de Noël Chiboust (dans « Rêver » par exemple)dont un des succès « Mambo oh oh » commence par ces paroles bien senties : « Ma femme adore le mambo, elle a trouvé ça rigolo, oh, oh, et quand je la vois s’trémousser, hé, hé, il n’y a pas de doute j’en ai assez… » ; ou l’orchestre de Pierre Spiers, élève de Marguerite Long tout de même et qui anima l’émission « Télé-dimanche », présentée par Roger Lanzac. Ses metteurs en scène, plus tard, sont souvent les symboles d’un cinéma démodé, commercial et facile : André Berthomieu, avec lequel Roger Nicolas tourna trois films, est surtout considéré comme le faire valoir de Bourvil, de Ded Rysel, un autre comique oublié, ou, comme dans « Quatre jours à Paris », de Luis Mariano, mais il a aussi fait preuve d’un talent peu contestable dans des films à redécouvrir comme « Le crime de Sylvestre Bonnard », « Le mort en fuite », avec Jules Berry ou « Le secret de Madame Clapain », d’après Edouard Estaunié ; Jean Stelli, dont l’œuvre ne se limite pas au seul « Voile bleu », dont le lacrymal souvenir se brouille un peu (qu’on songe par exemple à sa pittoresque évocation du Tour de France dans « Pour le maillot jaune ») ; Christian Stengel, auteur de quelques films honorables, comme « La figure de proue », avec Jean Debucourt et le grand Saturnin Fabre.
Mais, quelle que soit la médiocrité de ces œuvres, Roger Nicolas y tenait souvent le rôle principal. Ainsi, dans « Le roi du bla bla bla », il incarne un camelot (sa jactance l’amènera plusieurs fois à incarner ce type de personnages) pris pour un caïd par deux gangsters, interprétés par un de Funès encore peu connu, juvénile et chevelu, et par Christian Duvaleix. Ils l’entraînent dans le casse de l’hôtel particulier d’un banquier marron incarné, avec son flegme habituel, par l’inénarrable et très regretté Jean Tissier. « Jamais deux sans trois » voit Roger Nicolas se risquer à jouer des rôles multiples, ceux de trois frères jumeaux, dont l’un, Bernard, aimé par la fille du châtelain (Mona Goya) veut, contre le gré de son père aubergiste, faire du théâtre.
Dans « Le dernier Robin des Bois », Roger Nicolas est un animateur de colonies de vacances, qui, pour amuser les enfants dont il a la charge, les fait jouer à Robin des Bois. Au cours du jeu, il rencontrera Nicole Maurey, la nièce du châtelain voisin (encore !), qui se révèle un dangereux contrebandier. On voit aussi Roger Nicolas incarner un autre camelot parisien dans « Mourez, nous ferons le reste » ; arrivant dans son village dans une superbe cadillac conduite par un ami chauffeur, il sera pris pour un milliardaire américain.
Des œuvres oubliables, on le voit, qui ne brillent ni par la subtilité du scénario ni par la valeur du message délivré. Les dons de comédien que Roger Nicolas y déploie sont d’ailleurs difficiles à évaluer car, oubliés sur quelque étagère poussiéreuses de cinémathèque, ces films ne sont jamais diffusés à la télévision. Et c’est tout de même dommage car, malgré tout, ils sont assez bien faits et permettent d’admirer le talent si savoureux de ces magnifiques acteurs de composition qui ont fait la gloire du cinéma français de cette époque. A noter enfin que « Clodo », le film de Georges Clair qui ne fut quasiment pas distribué en salles, fut le dernier film de Roger Nicolas, mais aussi l’ultime apparition au cinéma de Raymond Souplex et de Pauline Carton.
Roger Nicolas, en revanche, n’apparut presque pas à la télévision.
A LA TELEVISION :
-« Mon bébé »(1967), de Maurice Hennequin et Margaret Mayo, dans le cadre d’ « Au théâtre ce soir »- Réalisation de Pierre Sabbagh.
Dans cette pièce, Roger Nicolas retrouve Arlette Didier et Pauline Carton, avec qui il a déjà joué au théâtre ou au cinéma, mais aussi la comédienne et chanteuse Colette Deréal.
Le théâtre et, surtout, l’opérette sont davantage son terrain d’élection.
AU THEATRE :
-« Baratin » (1948), opérette d’André Hornez et Jean Valmy-Théâtre de l’Européen (Reprise au théâtre des Célestins dans une mise en scène de Fred Pasquali).
-« Mon p’tit pote musique » (1953), opérette de Jack Ledru, Marc Cab et Jean Valmy-Mise en scène de Jacques-Henri Duval-Théâtre de l’Européen (Reprise, en 1958, au théâtre des Célestins).
-« Bidule » (1959), opérette de Jack Ledru- Mise en scène de Robert Manuel-Théâtre de l’Européen .
-« A toi de jouer » (1961), opérette de Jack Ledru-Théâtre de l’Européen.
-« Mon ami le cambrioleur » (1964), d’André Haguet-Mise en scène de Jean-Paul Cisife-Théâtre des Nouveautés.
-« Seuls les tilleuls mentent » (1969)-Théâtre de l’Européen.
-« Flash » (1971)-Théâtre de l’Européen.
-« En avant toute » (1972), de Michel André-Mise en scène de Michel Roux-Théâtre Edouard VII.
Roger Nicolas apparaîtra surtout, sur la scène de l’Européen, dans plusieurs opérettes qui eurent beaucoup de succès. « Baratin », dont l’humoriste confiera la direction orchestrale à Jo Moutet, tiendra l’affiche trois ans. C’est alors qu’il joue dans ce spectacle, en 1949, en compagnie de Jackie Sardou (alors Jackie Rollin) qu’il prend par la main, à la fin de la représentation, un petit garçon de deux ans, qui deviendra Michel Sardou, pour lui faire goûter ses premiers applaudissements. « Mon p’tit pote », qui débute en 1953, atteindra la 2OOO ème.
La musique de la plupart de ces opérettes (« Mon p’tit pote », Bidule », « A toi de jouer »…) est de Jack Ledru ; il les a créées spécialement pour Roger Nicolas, sous la forme de comédies à couplets. Il écrira plus tard des opérettes plus traditionnelles, comme « Farandole d’amour » pour Rudy Hirigoyen (qui passera un peu pour le successeur de Luis Mariano) ou « Michel Strogoff » pour le célèbre duo Paulette Merval-Marcel Merkès. D’autres talents ont aussi contribué à la réussite de ces spectacles : André Hornez, auteur de rengaines aussi célèbres que « Ca vaut mieux que d’attraper la scarlatine » ou, dans un autre registre, « Tant qu’il y aura des étoiles », Jean Valmy, librettiste célèbre et auteur comblé de pièces de boulevard aux effets un peu faciles, comme « J’y suis j’y reste », Marc Cab, qui écrira sans doute le plus grand succès de Luis Mariano, « La Belle de Cadix »…
Somme toute, peu d’expériences théâtrales classiques, hormis « Mon ami le cambrioleur », comédie policière d’André Haguet, également scénariste et metteur en scène de cinéma, où Roger Nicolas a le rôle principal et où il donne la réplique à Robert Vattier, le M. Brun de la trilogie de Pagnol, et à Noëlle Noblecourt et « En avant toute », la pièce du comédien et auteur dramatique Michel André (fils de l’acteur Marcel André), qui écrira un inusable succès du boulevard, « La bonne planque ».
Bonjour, il existe une page sur facebook en hommage à Roger Nicolas. Je vous invite à venir nous rejoindre nombreux afin de faire revivre la mémoire de ce grand artiste injustement oublié alors qu'il a fait rire la France entière.
https://www.facebook.com/pages/Roger-Nicolas/224081464309415
j 'y vais car je l'ai connu dans mon enfance et eu le privilège de passer quelques moments avec son fils Nicolas Nicolas.j,ai connu roger nicolas a lavarenne chenevierreRoger Nicolas, le titi parisien dont l'argot était sa deuxième langue ;mais où l'a-t-il appris ?Dire qu'il a fait rire la France entière, malheureusement non ; la télé balbutiait et il lui fallait un public de proximité ... comme à l'Européen, le seul théâtre avec sa rue Biot où il se sentait chez lui.
J'ai entendu récemment une voix qui répétait "Ecoute, écoute!". J'étais sûr qu'elle me parvenait depuis les années soixante, comme la lumière d'une étoile disparue. Probablement entendue sur EUROPE 1 dont j'étais un fidèle auditeur, le transistor toujours à portée d'oreille, comme la plupart des adolescents de la période. Mais QUI? Qui était l'auteur?
Grâce à Internet, et à votre blog, je peux mettre un nom sur cette voix familière de mes jeunes années.
J'avais, moi aussi, oublié l'existence de Roger Nicolas; vous l'avez fait revivre. Je vous en suis très reconnaissant.
Philippe
Écoute... Écoute... "Y a plus d'tram' ? Ben alors, on peut traverser !"C'était la chute d'un sketch de Roger Nicolas où un poivrot, lors d'une nuit bruxelloise, interrogeait sur les passages des tramways, énumérait les septante-quatre et autres nonante-trois, jusqu'à apprendre qu'à une heure aussi tardive, il n'y avait plus de tram
un an que j ai écrit déja,il a marqué des moments de ma jeunesse surtout a st tropez ou il était ami de mon père tres proche tous les deux.et j'ai passé quelques jour a Lavarènne st Hilaire avec mamie sa maman .l'époque il jouai une pièce de Theatre de boulevard "SO6 agent secret.Daniel Pennacchietti , " année 60/80 "les Graniers st Tropez"
"Clodo" fut aussi la dernière apparition passée totalement inaperçue de Bourvil ! (dans le rôle du facteur)belle evocation des roles de roger nicolas.que j'ai souvent rencontrer dans sa villa a la varenne.
Bonjour,
Cela me fait chaud au coeur que mon père n’est pas été oublié après ces nombreuses années.
Je laisse mon mail si des amis d’enfance cherche à me joindre Ou d’autres personnes pour parler du passé...
je pense, par exemple à Daniel Pennacchietti..
Merci à tous.
Nicolas Nicolas.
hautespierres@free.fr
Non, votre père n'a pas été oublié car c'est un grand artiste et, avec le recul du temps, son talent n'en paraît que plus évident. Je suis très heureux que ce modeste article ait pu rappeler quelques souvenirs.http://kmalden.centerblog.net
Bonjour nicolas nous etions ensemle a carnot
Tres bons souvenirs de toi
Les boums et des apres midi chez toi a la varenne
Les vadrouille ensemle
Avec martine bocaert alain bonici rougier etc
Mon accident de velo et pleins d autre choses
Amities
Dominique ravelet
0516860266
Viviane.dominique@neuf.fr
Plus a st maur depuis 20 ans
En retraite a royan
A plus j espere
Et plein d autres choses
Amities
Dominique ravelet
Viviane.dominique@neuf.fr
0516860266
Plus a st maur depuis 20 ans
Dominique ravelet
Bonjour,
J’ai connu Nicolas Nicolas nous avons fait notre communion à l’eglise De la Varenne , je me souviens Roger Nicolas est arrivé avec une superbe décapotable, puis il a déménagé des bords de Marne pour habiter rue du clos à la Varenne st hilaire nous nous voyons régulièrement mes parents avait un petit café bd des mûriers , il venait au repas de famille il était devenu aveugle mais son humour était toujours là écouté écoute
Ch Lacoste
jE VOUSRAIS DONNER DES PHOTOS DE NICOLAS Nicolas son fils ,ma mère était sa nurse quan il était petit Jeannine de son prénom. Sur NiceCoucou!
Je me souviens très bien de votre adorable maman qui à marquée ma petite enfance.
Cela me ferait plaisir de revivre ces moments au travers deces photos.
Cordialement.
Mon nom 06 2656 8885.
Bonjour,
On peut ajouter que Roger a bien reussi dans la revue 'Nouveaux Sourires de France' de Jean Valmy (Theatre Alhambra, Paris) entre le 1 et 28 novembre 1946 - 'son grand retour' comme disaient les journaux.
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