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merci pour cette documentation
je viens de regarder " miroir "
Par Anonyme, le 26.01.2025
bonjour, j'ai oublié le titre d'un téléfilm après 1968 où hélène dieudonné regardait à la télé brigitte
Par Cantalou, le 07.01.2025
comment retrouver les chroniques de jacques grello dans le journal l'équipe (1952 ?)
Par Anonyme, le 30.12.2024
merci beaucoup et merci pour elle
Par Anonyme, le 25.12.2024
c'était un athléte naturel
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Date de création : 29.05.2011
Dernière mise à jour :
13.01.2025
229 articles
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Jamais cette rubrique n'a mieux porté son nom que dans le cas de Juliette Carré. Epouse de Michel Bouquet depuis 1962, elle s'est réellement mise "dans son ombre", ne jouant guère qu'avec lui. C'est avant tout une comédienne de théâtre qui, depuis cinquante ans, poursuit une carrière émérite, commencée au milieu des années 60.
CARRIERE AU THEATRE:
-"Comment naît un scénario de cinéma" (1966), de Cesare Zavatini-Mise en scène d'Hubert Gignoux-Adaptation d'Albert Husson et Hubert Gignoux-Comédie de l'Est.
-"Marie Samary" (1972), de Pierre Spivakoff-Rôle du Dr Robert-Studio des Champs-Elysées.
-"L'aveu" (1974), de Sarah Bernhardt-Mise en scène de Pierre Spivakoff-Rôle du Dr Robert-Studio des Champs-Elysées.
-"Du théâtre au champ d'honneur" (1974), de Sarah Bernhardt-Mise en scène de Pierre Spivakoff-Rôle de la duchesse-Studio des Champs-Elysées.
-"Monsieur Klebs et Rozalie" (1975), de René de Obaldia-Mise en scène de Jacques Rosny-Rôle de Madame Chafut-Théâtre de l'Oeuvre.
-"Macbeth" (1980), de William Shakespeare-Mise en scène de Jacques Rosner-Théâtre des Bouffes du Nord.
-"La danse de mort" (1984), d'August Strindberg-Mise en scène de Claude Chabrol-Théâtre de l'Atelier.
-"Le malade imaginaire" (1987), de Molière-Mise en scène de Pierre Boutron-Rôle de Toinette-Théâtre de l'Atelier.
-"L'avare" (1989), de Molière-Mise en scène dfe Pierre Franck-Rôle de Frosine-Théâtre de l'Atelier et Les Célestins (Lyon).
-"Le maître de go" (1990-91), d'après Yasunari Kawabata-Mise en scène de Jean-Paul Lucet-Adaptation de Philippe Faure-Les Célestins (Lyon) et Théâtre de l'Atelier.
-"Le roi se meurt" (1993), d'Eugène Ionesco-Mise en scène de Georges Werler-Rôle de la reine Marguerite-Théâtre de l'Atelier.
-"Fin de partie" (1995-96), de Samuel Becket-Mise en scène d'Armand Delcampe-Rôle de Nell-Théâtre de l'Atelier et Les Célestins (Lyon).
-"Avant la retraite" (1997), de Thomas Bernhardt-Mise en scène d'Armand Delcampe-Rôle de Véra-Théâtre Jean Vilar (Louvain-la-Neuve centre).
-"Minetti" (2002), de Thomas Bernhardt-Mise en scène de Claudia Stavisky-Rôle d'une dame-Les Célestins (Lyon), Festival d'Avignon plus théâtre de la Ville.
-"Le roi se meurt" (2004), d'Eugène Ionesco-Mise en scène de Georges Werler-Rôle de la reine Marguerite-Théâtre Hébertot.
-"L'avare" (2007), de Molière-Mise en scène de Georges Werler-Rôle de Frosine-Théâtre de la Porte Saint-Martin.
-"Le malade imaginaire" (2008-09), de Molière-Mise en scène de Georges Werler-Rôle de Toinette-Théâtre de la Porte Saint-Martin puis tournée.
-"Le roi se meurt" (2010-13), d'Eugène Ionesco-Mise en scène de Georges Werler-Rôle de la reine Marguerite-Comédie des Champs-Elysées puis tournée.
-"A torts et à raisons" (2015), de Ronald Harwood-Mise en scène de Georges Werler-En tournée.
On le voit, Juliette Carré semble avoir une prédilection pour le théâtre de l'absurde, et notamment pour cette pièce majeure qu'est "Le roi se meurt", chef-d'oeuvre incontesté d'Eugène Ionesco. Dans toutes les versions de la pièce qu'elle eut l'occasion de jouer, Juliette Carré incarne cette reine Marguerite qui persuade au roi Bérenger de mourir, lui qui, comme un enfant qui a peur du noir, s'accroche à la vie de toutes ses forces déclinantes, même s'il voit, à son désespoir, une inquiétante fissure se propager le long du mur de la salle du trône. Dans le même registre, on la verra aussi dans une pièce de Becket, "Fin de partie".
Juliette Carré affectionne également les classiques, et surtout les grandes pièces de Molière. A deux reprises, elle campe Frosine dans "L'avare", cette intrigante qui cherche à convaincre Harpagon que la jeune Mariane est une femme économe et plus sensible aux hommes mûrs qu'aux jeunes godelureaux. Elle se glisse également deux fois dans la défroque de Toinette, la servante du "Malade imaginaire" qui, déguisée en médecin pour rire, tâche d'amener Argan à la conclusion que tous ses maux viennent du "poumon". Elle apparaîtra aussi dans une version de "Macbeth" mise en scène par Jacques Rosner.
Au début de sa carrière, elle eut l'occasion de jouer, sous l'égide de la compagnie menée par Pierre Spivakoff (qui assure, aujourd'hui, des cours de théâtre réputés), deux courts textes de la grande Sarah Bernhardt qui s'essaya, on le sait peu, à l'art du dramaturge, notamment avec "L'aveu", drame en prose en un seul acte. Claude Chabrol lui-même, qui adapte aussi la pièce, la met en scène, toujours avec Michel Bouquet, dans la pièce de Strindberg, "La danse de mort", où un vieux couple désabusé s'apprête à fêter ses noces d'argent. A noter aussi sa participation à deux oeuvres de l'exigeant dramaturge autrichien Thomas Bernhardt, "Avant la retraite" et "Minetti".
Peu de rôles fantaisistes, on le voit, à l'exception, peut-être, de son rôle dans la pièce de René de Obaldia, "Monsieur Klebs et Rozalie", où, femme de ménage de Monsieur Klebs (Michel Bouquet bien sûr), elle est la seule à pouvoir communiquer avec ce grand savant, qui met au point une fascinante machine, douée de parole et de pensée.
Juliette Carré est aussi apparue sur le petit écran.
CARRIERE A LA TELEVISION:
-"Les anneaux de Bicêtre" (1977), de Louis Grospierre.
-"M. Klebs et Rozalie" (1977), de Jacques Duhen.
-"Un crime de notre temps" (1977), de Gabriel Axel-Rôle de Mme Alekian.
-"La ronde de nuit" (1978), de Gabriel Axel-Rôle de Saskia.
-"Les grandes conjurations: les fantômes du Palais d'hiver" (1978), de Louis Grospierre-Rôle de Maria Fedorovna.
-"Le coq de bruyère" (1980), de Gabriel Axel-Rôle d'Eugénie.
-"Antoine et Julie" (1981), de Gabriel Axel-Rôle de Julie.
-"La danse de mort" (1982), de Claude Chabrol-Rôle d'Alice.
-"Le roi se meurt" (2006), de Roberto Maria Grassi-Rôle de la reine Marguerite.
-"L'avare" (2007), de Christian de Chalonge-Rôle de Frosine.
Comme toutes les comédiennes de théâtre, Juliette Carré reprend à la télévision des rôles tenus sur scène, comme dans "M. Klebs et Rozalie", "Le roi se meurt", où elle est toujours la reine Marguerite ou encore "L'avare", où elle personnifie, une fois de plus, Frosine. A l'inverse, c'est d'abord sur le petit écran qu'elle a l'occasion d'interpréter Alice de "La danse de mort" de Strindberg, avant de reprendre le rôle à la scène, deux ans plus tard.
Elle a aussi tourné plusieurs téléfilms sous la direction du réalisateur danois Gabriel Axel (qui nous a quittés l'année dernière, à 96 ans), l'auteur du merveilleux "Festin de Babette", avec Stéphane Audran. Elle figure ainsi dans "Un crime de notre temps", d'après un roman de Pierre Moustiers, qui écrit le scénario de "La ronde de nuit", où Juliette Carré incarne Saskia, la femme du grand peintre Rembrandt, interprété par Michel Bouquet. Celui-ci joue encore son époux, le tsar Paul Ier, dans "Les fantômes du Palais d'hiver", où elle est l'impératrice Maria Fedorovna. Et elle est encore mariée à Michel Bouquet dans "Antoine et Julie", une adaptation d'un roman de Simenon, où Juliette Carré est l'épouse un peu délaissée d'un prestidigitateur pris de boisson.
Le cinéma n'a pas fait appel au talent de Juliette Carré, sauf, très récemment, pour deux courts-métrages.
CARRIERE AU CINEMA:
-"Je" (2012), de Tatiana Becquet-Rôle de Catherine.
-"Rebecca" (2014), de Tatiana Becquet-Rôle d'hallucination.
Ces deux films courts sont signés de Tatiana Becquet, réalisatrice de quelques films récents, dont "Les chiens jaunes" (2009), avec Gilles Clément ou "A la lueur des désirs" (2010), avec Claire Nebout. Dans "Je", oeuvre violebnte et assez dérangeante, Juliette Carré tient le rôle principal, celle d'une grand-mère qui tisse avec sa petite-fille des relations exceptionnelles. Elle forme, encore une fois, un étrange couple avec Michel Bouquet dans "Rebecca", film à l'atmosphère onirique, où la violence le dispute à la poésie.