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ANDRE DASSARY (1912-1987)

Publié le 03/06/2011 à 21:49 par kmalden Tags : artiste créations film musique roman bonne cheval
ANDRE DASSARY (1912-1987)

 

 

        Sourire éclatant, physique robuste, André Dassary est un chanteur de charme « à voix » au teint bronzé et au buste d’athlète qui, sur scène, interprétait ses morceaux de bravoure à un mètre du micro, de peur, sans doute, de faire éclater les tympans de ses auditeurs. D’abord apprenti maître d’hôtel, il fut un sportif émérite, champion universitaire d’athlétisme. Il est aussi attiré par le chant et suit les cours du conservatoire de Bordeaux. Après avoir remporté un radio-crochet, il est remarqué par le comédien Fred Pasquali, qui le présente à Ray Ventura. Comme Grégoire Aslan, et bien d’autres, il est engagé dans le célèbre orchestre et devient, après Paul Misraki, le deuxième chanteur des Collégiens.

          A son retour de captivité, André Dassary a le malheur d’enregistrer la meilleure version de « Maréchal, nous voilà » qui deviendra, comme on sait, l’hymne de Vichy et le symbole de la Révolution nationale. Cette interprétation, qui vaudra à André Dassary quelques ennuis à la Libération (mais il saura faire la preuve de sa bonne foi), ne messied pas à ce chanteur « régionaliste », enraciné dans la terre basque dont il ne cessera d’être l’emblème. Il sera en quelque sorte victime de son talent et on ne saurait lui reprocher d’avoir, en artiste, interprété une chanson dont rien ne laissait présager le fabuleux succès et, plus tard, la funeste réputation. Il sera cependant mieux inspiré en apparaissant dans sa première opérette, en 1941, « L’auberge qui chante ». André Dassary va en effet devenir le roi incontesté de l’opérette, interprétant, parmi bien d’autres, « L’ingénue de Londres » (1946), « Chanson gitane » (1946), une de ses plus belles créations, sur une musique de Maurice Yvain ou « La grande duchesse de Gérolstein » (1950). Il sera aussi Célestin dans « L’auberge du Cheval blanc » ou Don Juan dans les célèbres « Violettes impériales ». Il se produira aussi beaucoup sur scène, à l’ABC, à l’Alhambra, au concert Pacra… et donnera de multiples récitals.

         Le « ténor à la voix d’or » avait en fait un répertoire plus varié qu’on ne croit ; des chansons de terroir, si l’on peut dire, comme le fameux « Ramuntcho », qui fera beaucoup pour sa gloire, ou « Les cloches des Pyrénées », des refrains martiaux (airs de films de guerre comme « Le jour le plus long » ou marches sportives), mais aussi des romances classiques, chantées avec finesse, sensibilité et une grande richesse vocale, comme « Le temps des cerises » ou les mélodies de Delmet.

         André Dassary fera, en outre, plusieurs apparitions au cinéma.

 

AU CINEMA :

 

-« Feux de joie » (1934)-Jacques Houssin.

-«Tourbillon de Paris » (1939)-Henri Diamant-Berger.

-« Le mariage de Ramuntcho » (1946)-Max de Vaucorbeil : rôle de Ramuntcho.

-« Paris chante toujours » (1951)-Pierre Montazel.

 

       Carrière donc très épisodique. A la vérité, les deux premiers films servent de véhicules à Ray Ventura et ses Collégiens, dont fait partie André Dassary. La musique est bien sûr, dans les deux cas, de l’irremplaçable Paul Misraki, la deuxième partition inspirée par une opérette d’André Hornez et Jean Nohain. Quant à « Paris chante toujours », déjà plusieurs fois évoqué dans ces rubriques, l’intrigue (deux cousins, pour gagner un héritage, font la course aux autographes) est le prétexte à un défilé de vedettes de la chanson (en plus d’André Dassary, Luis Mariano, Edith Piaf, Line Renaud, Georges Guétary…. « Le mariage de Ramuntcho », où il a le rôle principal, est donc le seul film notable d’André Dassary : il y incarne un contrebandier joueur de pelote basque qui n’a aucun rapport avec l’univers de Pierre Loti.