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merci pour cette documentation
je viens de regarder " miroir "
Par Anonyme, le 26.01.2025
bonjour, j'ai oublié le titre d'un téléfilm après 1968 où hélène dieudonné regardait à la télé brigitte
Par Cantalou, le 07.01.2025
comment retrouver les chroniques de jacques grello dans le journal l'équipe (1952 ?)
Par Anonyme, le 30.12.2024
merci beaucoup et merci pour elle
Par Anonyme, le 25.12.2024
c'était un athléte naturel
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Date de création : 29.05.2011
Dernière mise à jour :
13.01.2025
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Yvette Chauviré est sans conteste une des plus grandes ballerines contemporaines. Tout à la fois gracieuse, élégante et souveraine, elle dut à la rude école de la danse de conserver durant toute sa carrière une exigence constante dans son art et une technique sans faille, qui lui valurent le titre très convoité de « prima ballerina assoluta ». Il ne fut décerné qu’à une poignée de danseuses étoiles, comme les grandes ballerines russes Galina Oulanova et Maïa Plissetskaïa ; même la fameuse Pavlova, pourtant au sommet de son art, n’y eut pas droit.
Yvette Chauvré entra dès 1927 à la prestigieuse Ecole de danse de l’Opéra de Paris, où elle fut l’élève de Viktor Gsovski et de Boris Kniasseff qui, perfectionnant sa tecnique de la « barre au sol », fut aussi l’un des maîtres de Ludmilla Tchérina, Zizi Jeanmaire ou Roland Petit. Sa maîtrise précoce des figures imposées d’une danse classique qui alliait la résistance physique à la grâce lui permit de franchir très vite les échelons très codifiés de la hiérarchie du corps de Ballet de la Compagnie de l’Opéra de Paris, dont elle fait partie dès 1934. La même année, fondue encore dans les ensembles du « Corps de ballet », elle est déjà premier quadrille et, sautant le degré pourtant indispensable de choryphée, elle devient, en 1936, grand sujet, c’est-à-dire, déjà, danseuse soliste. La voilà première danseuse dès 1938 et, consécration suprême, elle est nommée (et non plus promue par concours interne) par l’Administrateur danseuse étoile en 1941, dans « Ishtar », le ballet créé pour elle par le grand Serge Lifar.
Yvette Chauviré dansera tous les grands rôles du répertoire classique, avec une prédilection pour « Giselle », le célèbre ballet d’Adolphe Adam, sur un livret de Théophile Gauthier, qui sera son rôle fétiche, mais aussi pour « Le lac des cygnes » ou « La mort du cygne », un des épisodes du « Carnaval des animaux », de Saint-Saëns. Elle ne sera pas toujours fidèle à l’Opéra de Paris et dansera, dans le monde entier, avec la troupe de la « Scala »de Milan, les Ballets de Monte Carlo (où elle retrouvera, dès 1945, Serge Lifar en tant qu’étoile invitée), le « Royal Ballet », le « London Festival Ballet »… En 1956, elle dansera encore avec Serge Lifar, qui fait ses adieux .Elle dansera aussi avec Anton Dollin (1951), qui a participé aux « Ballets russes », de Diaghilev, Alexandre Kalioujny (1953), danseur étoile engagé à l’Opéra de Paris en 1947 et un temps partenaire de Zizi Jeanmaire, Pierre Lacotte, créateur des « Ballets de la Tour Eiffel » et auteur de nombreux ballets, dansés par sa femme, la danseuse étoile Ghislaine Thesmar, Rudolf Noureev ou Cyril Atanassoff, avec lequel elle fera ses adieux dans « Giselle », en 1972.
Yvette Chauviré, qui s’est aussi produite au Bolchoï, en 1958, consacrera les années suivantes à l’enseignement, contribuant à former des ballerines aussi prestigieuses que Sylvie Guillem, Marie-Claude Pietragala ou Monique Loudières. Elle s’essaiera aussi à la chorégraphie, notamment dans une « Giselle » encore donnée à la Scala.
Elle fut enfin une éphémère actrice.
AU CINEMA :
-« La mort du cygne » (1937)-Jean-Benoît Lévy : rôle de Mlle Beaupré.
-« Péchés de jeunesse » (1941)-Maurice Tourneur : rôle de Gabrielle.
-« Aida » (1953)-Clemente Fracassi.
-« Le carrousel fantastique » (Carosello napoletano »-1954)-Ettore Giannini : rôle de Donna Margherita.
-« Le cygne » (1983)-court-métrage de Dominique Delouche-Elle-même.
-« Le spectre de la danse » (1983)-Dominique Delouche- Elle-même.
-« Yvette Chauviré, une étoile pour l’exemple » (1987)- Court-métrage de Dominique Delouche- Elle-même.
-« Comme les oiseaux » (1993)-Dominique Delouche- Elle-même.
-« Serge Peretti, le dernier Italien » (1997)- Court-métrage de Dominique Delouche- Elle-même.
On le voit, on ne peut pas vraiment parler de carrière au cinéma. Les œuvres de Dominique Delouche sont des documentaires sur la danse, placés ici par souci d’être complet et qui n’ont pas permis à Yvette Chauviré de montrer ses dons de comédienne. Par contre, dans les films précédents, elle est employée comme une actrice même si, à chaque fois, elle compose un personnage de danseuse. Dans « La mort du cygne », le film émouvant et nostalgique de Jean-Benoît Lévy, elle incarne Mlle Beaupré, première danseuse de l’Opéra, admirée par Rose, petit rat dévoué, qui ira jusqu’à provoquer un accident pour éliminer une rivale potentielle de son idole. Ce film, inspiré d’une nouvelle de Paul Morand, qui participa au scénario, comprend des parties dansées, chorégraphiées par Serge Lifar en personne. Il obtiendra le Grand Prix de l’Exposition universelle de Paris, en 1937.
Le beau film de Maurice Tourneur, « Péchés de jeunesse », permettra à Yvette Chauviré d’interpréter le rôle de Gabrielle, danseuse étoile et créatrice d’un ballet avec son fiancé, Lucien Noblet, un des fils qu’Harry Baur, saisi sur le tard par le remords, tente de retrouver. La qualité du film doit aussi beaucoup au subtil scénario d’Albert Valentin, à l’adaptation et aux dialogues du très talentueux Charles Spaak et du dramaturge Michel Duran et à la belle musique du compositeur Henri Sauguet, créateur, entre autres, de près de trente ballets.
Dans « Le carrousel fantastique », Yvette Chauviré est une des protagonistes de cette merveilleuse évocation de l’histoire de Naples, à travers les tribulations d’une famille de chanteurs des rues. Et c’est en fredonnant ces délicieuses « canzone » napolitaines (« Michelemma », la plus ancienne, « La tarentelle », « Santa Lucia »…) que le spectateur déambule, avec les héros du film, dans les ruelles animées de la capitale de la Campanie. A noter aussi sa participation à la version filmée d’ »Aida », de Fracassi, où Sophia Loren est doublée, pour le chant, par la grande Renata Tebaldi.
Les talents de comédienne d’Yvette Chauviré furent confirmés par une unique expérience théâtrale, où elle partagea l’affiche avec Jean Desailly et Simone Valère.
AU THEATRE :
-« Amphitryon 38 », de Jean Giraudoux (1976)- Mise en scène de Jean-Laurent Cochet- Théâtre Edouard VII.