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GEORGES CARPENTIER (1894-1975)

Publié le 11/09/2015 à 15:31 par kmalden
GEORGES CARPENTIER (1894-1975)

                        Georges Carpentier reste, dans la mémoire collective, un des plus célèbres boxeurs français. Il fut en effet le premier Français à décrocher le titre de champion du monde, en octobre 1920, en battant le boxeur américain Battling Levinsky. Dès son plus jeune âge, en 1905, Carpentier s'initie à la boxe française, la fameuse savate, qui connaît alors un déclin irréversible, mais qui permettra au jeune Carpentier de remporter un de ses premiers trophées, celui de champion du monde de boxe française, à l'âge tendre de 14 ans! Puis le jeune prodige se tourne,dès 1908, vers la boxe anglaise, qui s'imposera finalement. Dès l'age de dix-sept ans, en 1911, il devient champion de France des poids welters, ce qui dénote un gabarit moyen, et champion d'Europe, la même année, à Londres, dans la même catégorie. Puis, passant dans celle des poids moyens, il remporte, dans cette nouvelle catégorie, le championnat d'Europe en 1912. Et c'est dans les poids lourds qu'il est à nouveau sacré champion d'Europe l'année suivante, mettant KO, à la quatorzième reprise, l'Anglais Bombardier Wells..

                       En 1914, le voilà champion du monde des poids lourds "de race blanche". En effet, pour faire pièce au boxeur noir Jack Johnson, la ségrégationniste Amérique, pratiquant une sorte d'apartheid du sport, avait alors imaginé de reléguer les boxeurs de couleur dans un championnat qui leur était réservé. Après la guerre, et une parenthèse consacrée au rugby à XV (il participe au championnat de France en 1918-19 au sein du Sporting Club universitaire de France), il reprend la boxe. En 1920, il devient, je l'ai dit en commençant, champion du monde des mi-lourds à Jersey-City, aux Etats-Unis. On sait que, l'année suivante, il échouera face à Jack Dempsey, à remporter le titre de champion du monde des poids lourds. Ce match célèbre, où Georges Carpentier n'a perdu que par la faute d'une main droite fracturée au début de la recontre, vaudra au boxeur français une renommée et une sympathie presque universelles. En 1922, il décroche encore le titre de champion d'Europe en battant le boxeur anglais Ted "Kid" Lewis. Mais c'est un peu son chant du cygne, car, en septembre de cette année, il perd ses titres de champion de France, d'Europe et du monde, dans la catégorie mi-lourds, face au boxeur sénégalais Battling Siki. Pour une fois mauvais joueur, Georges Carpentier refusera de reconnaître sa défaite, persuadé que le match avait été truqué. Echaudé par cette expérience, il se retire de la compétition quatre ans plus tard, en 1926.

                      Le palmarès de ce boxeur émérite est éclatant, puisqu'il totalise 96 victoires, 5 matchs nuls et seulement 15 défaites. Ces succès s'expliquent sans doute en grande partie par la rapidité d'évolution de Carpentier et la précision de ses coups.

                      Georges Carpentier a aussi fait un peu de cinéma.

CARRIERE AU CINEMA:

-"Une aventure de Jack Johnson, champion de boxe toutes catégories du monde" (1913), court-métrage d'Henri Pouctal.

-"Le trésor de Kériolet" (1920), de Félix Léonnec-Rôle de Paul.

-"The wonder man" (1920), de John G. Adolfi-Rôle d'Henri d'Alour.

-"L'homme merveilleux" (1921), de Louis Mercanton.

-"A gipsy cavalier" (1922), de J. Stuart Blackton-Rôle de Valerius Carew.

-"La symphonie pathétique" (1928), de Mario Nalpas et Henri Etiévant-Rôle de Paul Roland.

-"The show of shows" (1929), de John G. Adolfi-Rôle d'un boulevardier.

-"Hold everything" (1930), de Roy Del Ruth-Rôle de Georges La Verne.

-"Toboggan" (1934), d'Henri Decoin-Rôle de Georges Romanet.

                     La carrière de Georges Carpentier au cinéma est courte (une décennie environ) et se place, pour l'essentiel, sous l'égide du muet, mais elle est jalonnée de rôles véritables, et pas de simples caméos de boxeurs ou de champions de culture physique. Dans son premier film, "Le trésor de Kériolet", de Félix Léonnec, il a déjà le rôle principal et joue un marin. Dans son film suivant, "The wonder man", de John G. Adolfi (auteur de westerns avec Eugene Pallette), déjà tourné en Amérique, il incarne, tout de même, un boxeur français doublé d'un agent secret, qui découvre un complot fomenté contre le gouvernement.

                    Il incarne encore un boxeur dans "The gipsy cavalier", de J. Stuart Blackton, mais cette fois c'est une sorte de dandy, qui se déguise en bohémien pour sauver une jeune fille menacée par les manigances du roi des gitans, qui a l'intention de noyer la vallée où s'est établi le camp des romanichels. Là encore, il décroche le premier rôle, ce qui semble l'augure d'une carrière très prometteuse. Elle se poursuit avec un nouveau rôle en vedette dans "la symphonie pathétique", de Mario Nalpas et Henri Etiévant, inspirée de l'oeuvre célèbre de Tchaikovski.

                  En fin de carrière, et à l'aube du cinéma parlant, Georges Carpentier montre qu'il a décidément plusieurs cordes à son arc. Le voilà en effet qui se décide à pousser la chansonnette dans des films américains. Dans "The show of shows", une production de la Warner, avec John Barrymore, il chante , avec Patsy Ruth Miller et Alice White, une chanson de M.K. Jerome et Herman Ruby, "If I could learn to love". Dans "Hold everything", de Roy Del Ruth, Carpentier campe encore un boxeur, qui se prépare pour le titre de champion du monde des poids lourds. Mais, sous cette façade, il a , une fois de plus, l'occsion de jouer un vrai rôle de composition, car le charmant sportif est aussi un bourreau des coeurs, partagé entre Dorothy Revier et sally O'Neill. Dans ce nouveau musical, Carpentier interprète plusieurs chansons, qui montrent l'étendue de ses talents de "performer:  "When the little red roses get the blues for you",de Al Dubin et Joseph A. Burke, "You're the cream in my coffee", de Buddy G. DeSylva, Lew Brown et Ray Henderson, "Sing a little theme song" (avec Sally O'Neill et les choeurs),  de Al Dubin et Joseph A. Burke et "To know you is to love you" (toujours avec Sally O'Neill), de Buddy G. DeSylva, Ray Henderson et Lew Brown. Enfin,  pour son dernier film, en 1934, Georges Carpentier revient en France, où il tourne "Toboggan", sous la direction d'Henri Decoin, avec Arlette Marchal et Maurice Chevalier. Une dernière fois, il joue un boxeur pour l'écran, dont la carrière est mal en point et dont les affaires de coeur ne vont guère mieux, puisqu'il découvre la vénalité de sa fiancée.