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Date de création : 29.05.2011
Dernière mise à jour : 13.01.2025
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MAX MONTAVON (1926-1983)

Publié le 31/03/2015 à 10:20 par kmalden
MAX MONTAVON (1926-1983)

 

 

 

                      Avec son gros nez, sa voix précieuse et sa diction un rien zézeyante, Max Montavon est un familier de nos écrans. On l'y a vu des centaines de fois, sans toujours parvenir à mettre un nom sur ce visage expressif. Souvent condamné à jouer les "folles" de service ou les maîtres d'hôtel obséquieux, Max Montavon était très apprécié de Louis de Funès, dont il était l'ami. Il se donna une formation classique en entrant au Conservatoire, mais c'est au cabaret que ses dons trouveront le mieux à s'exprimer. Sur les conseils de Lucien Jeunesse, il se produit dans des boîtes comme le "Liberty's", à Pigalle, et ses numéros de travestis lui assurent déjà une certaine renommée.Au cinéma, il a composé un nombre impressionnant de silhouettes, à peine entrevues le plus souvent.

CARRIERE AU CINEMA:

-"Méfiez-vous des blondes" (1950), d'André Hunebelle-Non crédité au générique.

-"La maison Bonnadieu" (1951), de Carlo Rim-Non crédité au générique.

-"Et ta soeur" (1951), d'Henri Lepage.

-"Nana" (1955), de Christian-Jaque-Non crédité au générique.

-"L'affaire des poisons" (1955), d'Henri Decoin-Rôle d'un badaud à l'exécution-Non crédité au générique.

-"Si Paris nous était conté" (1956), de Sacha Guitry-Non crédité au générique.

-"Pitié pour les vamps" (1956), de Jean Josipovici-Rôle du modiste-Non crédité au générique.

-"Le septième commandement" (1957), de Raymond Bernard-Rôle du garçon d'étage.

-"Reproduction interdite" (1957), de Gilles Grangier-Rôle d'un ami de Claude et Viviane-Non crédité au générique.

-"Que les hommes sont bêtes" (1957), de Roger Richebé-Rôle du barman.

-"L'irrésistible Catherine" (1957), d'André Pergament.

-"Les lavandières du Portugal" (1957), de Pierre Gaspard-Huit et Ramon Torrado-Rôle d'un employé.

-"A pied, à cheval et en voiture" (1957), de Maurice Delbez-Non crédité au générique.

-"Le temps des oeufs durs" (1958), de Norbert Carbonnaux-Rôle de l'expert en billets de banque.

-"Ni vu ni connu" (1958), d'Yves Robert-Rôle d'un détenu.

-"A pied, à cheval et en spoutnik!" (1958), de Jean Dréville-Non crédité au générique.

-"La vie à deux" (1958), de Clément Duhour-Rôle de Lecomte.

-"Le Sicilien" (1958), de Pierre Chevalier-Rôle du garçon de restaurant.

-"Le petit prof" (1959), de Carlo Rim.

-"Les motards" (1959), de Jean Laviron.

-"La tête contre les murs" (1959), de Georges Franju-Rôle de l'interné au réfectoire.

-"Les dragueurs" (1959), de Jean-Pierre Mocky-Rôle d'un invité de la surboum.

-"Soupe au lait" (1959), de Pierre Chevalier.

-"Babette s'en va-t-en guerre" (1959), de Christian-Jaque-Non crédité au générique.

-"La marraine de Charley" (1959), de Pierre Chevalier-Rôle du sommelier.

-"Rue des prairies" (1959), de Denys de La Patellière-Rôle d'un prisonnier.

-"Match contre la mort" (1959), de Claude Bernard-Aubert.

-"La verte moisson" (1959), de François Villiers.

-"Les yeux sans visage" (1960), de Georges Franju-Non crédité au générique.

-"Pantalaskas" (1960), de Paul Paviot-Rôle du garçon de café.

-"Monsieur Suzuki" (1960), de Robert Vernay.

-"Tête folle" (1960), de Robert Vernay.

-"La corde raide" (1960), de Jean-Charles Dudrumet.

-"Au coeur de la ville" (1960), de Pierre Gautherin.

-"Les vieux de la vieille" (1960), de Gilles Grangier-Non crédité au générique.

-"Le mouton" (1960), de Pierre Chevalier-Rôle du coiffeur de la prison.

-"Hold-up à Saint Trop'" (1960), de Louis Félix.

-"La bride sur le cou" (1961), de Roger Vadim-Rôle du serveur.

-"Samedi soir (1961), de Yannick Andréi.

-"Les livreurs" (1961), de Jean Girault.

-"Tout l'or du monde" (1961), de René Clair-Rôle d'un automobiliste.

-"Le rendez-vous de minuit" (1961), de Roger Leenhardt.

-"Une grosse tête" (1962), de Claude de Givray.

-"Les ennemis" (1962), d'Edouard Molinaro-Non crédité au générique.

-"Les sept péchés capitaux-segment: l'orgueil" (1962), de Roger Vadim-Rôle d'Henri.

-"Carillons sans joie" (1962), de Charles Brabant.

-"La poupée" (1962), de Jacques Baratier-Rôle de l'homme qui prend des notes.

-"Snobs!" (1962), de Jean-Pierre Mocky-Rôle de Duchat.

-"Le repos du guerrier" (1962), de Roger Vadim-Non crédité au générique.

-"Le masque de fer" (1962), d'Henri Decoin-Rôle du notaire.

-"C'est pas moi, c'est l'autre" (1962), de Jean Boyer-Rôle de Ludovic Morin, le pianiste et batteur de la tournée.

-"Comment réussir en amour" (1962), de Michel Boisrond-Rôle de l'éditeur de chansons.

-"Les bricoleurs" (1963), de Jean Girault-Rôle du bègue passant son permis de conduire.

-"L'abominable homme des douanes" (1963), de Marc Allégret-Rôle de la Globule.

-"Les veinards-segment: le gros lot" (1963), de Philippe de Broca et Jean Girault-Rôle d'un vendeur de la bijouterie, non crédité au générique.

-"Carambolages" (1963), de Marcel Bluwal-Rôle d'un agent de police.

-"La porteuse de pain" (1963), de Maurice Cloche-Rôle d'un gendarme.

-"L'honorable Stanislas, agent secret" (1963), de Jean-Charles Dudrumet-Rôle du réceptionniste de l'hôtel.

-"Judex" (1963), de Georges Franju-Rôle du valet de Cocantin.

-"Les gros bras" (1964), de Francis Rigaud-Rôle du barman, non crédité au générique.

-"Cherchez l'idole" (1964), de Michel Boisrond-Rôle de Loulou, le photographe.

-"Les durs à cuir ou comment supprimer son prochain sans perdre l'appétit" (1964), de Jack Pinoteau-Rôle de l'homosexuel.

-"Le bluffeur" (1964), de Sergio Gobbi-Rôle du deuxième tailleur.

-"Clémentine chérie" (1964), de Pierre Chevalier-Rôle du liftier.

-"Les aventures de Salavin" (1964), de Pierre Granier-Deferre.

-"Comment épouser un Premier ministre" (1964), de Michel Boisrond-Rôle des deux policiers.

-"Les baratineurs" (1965), de Francis Rigaud-Rôle du secrétaire de Brandini.

-"L'amour à la chaîne" (1965), de Claude de Givray-Rôle du photographe.

-"L'esbrouffe" (1965), de Philippe Clair.

-"Fifi la plume" (1965), d'Albert Lamorisse-Rôle du majordome des Montsouris.

-"Les mordus de Paris" (1965), de Pierre Armand.

-"Un mari à prix fixe" (1965), de Claude de Givray.

-"Pleins feux sur Stanislas" (1965), de Jean-Charles Dudrumet-Rôle du barman du train.

-"Les enquiquineurs" (1965), de Roland Quignon.

-"Fantômas se déchaîne" (1965), d'André Hunebelle-Rôle du surveillant de l'institut.

-"Ils sont nus" (1966), de Claude Pierson-Rôle de Crony.

-"Les malabars sont au parfum" (1966), de Guy Lefranc-Rôle du client de l'auberge au chat, non crédité au générique.

-"La bourse et la vie" (1966), de Jean-Pierre Mocky.

-"Le grand restaurant" (1966), de Jacques Besnard-Rôle du violoniste.

-"Fantômas contre Scotland Yard" (1967), d'André Hunebelle-Rôle d'Alexandre.

-"Les grandes vacances" (1967), de Jean Girault-Rôle de Morizot, un professeur.

-"Le petit baigneur" (1968), de Robert Dhéry-Rôle de l'homme nu de la cabine, non crédité au générique.

-"Ce sacré grand-père" (1968), de Jacques Poitrenaud.

-"Salut Berthe!" (1968), de Guy Lefranc-Rôle du représentant.

-"Le cerveau" (1969), de Gérard Oury-Rôle d'un antiquaire.

-"La femme écarlate" (1969), de Jean Valère-Rôle non crédité au générique.

-"Un merveilleux parfum d'oseille" (1969), de Rinaldo Bassi-Rôle du collègue d'Yves.

-"Hibernatus" (1969), d'Edouard Molinaro-Rôle de Rabier, le fondé de pouvoir.

-"Le bal du comte d'Orgel" (1970), de Marc Allégret-Rôle d'un invité.

-"Et qu'ça saute!" (1970), de Guy Lefranc.

-"Une femme libre" (1971), de Claude Pierson.

-"L'odeur des fauves" (1972), de Richard Balducci-Rôle du patron du bar gay.

-"Hellé" (1972), de Roger Vadim.

-"Justine de Sade" (1972), de Claude Pierson.

-"Absences répétées" (1972), de Guy Gilles-Rôle d'un invité à la soirée mondaine.

-"Quatre souris pour un hold-up" (1972), de Richard Balducci-Rôle de l'inspecteur.

-"Les volets clos" (1973), de Jean-Claude Brialy.

-"Le concierge" (1973), de Jean Girault-Rôle du metteur en page de l'imprimerie.

-"Les quatre Charlots mousquetaires" (1974), d'André Hunebelle.

-"Par ici la monnaie" (1974), de Richard Balducci-Rôle du colonel.

-"Les Charlots en folie: à nous quatre cardinal!" (1974), d'André Hunebelle-Rôle du gros officier barbu.

-"Tamara ou comment j'ai enterré ma vie de jeune fille" (1975), de Michel Berkowitch.

-"Les demoiselles à péage" (1975), de Richard Balducci.

-"Y'en a plein les bottes" (1975), de Franz Marischka.

-"Silence...on tourne" (1976), de Roger Coggio-Rôle de Max, le maquilleur.

-"L'aile ou la cuisse" (1976), de Claude Zidi-Rôle de M. Godefroy.

-"Comme sur des roulettes" (1977), de Nina Companeez-Rôle de Lafertillière.

-"Liebesgrüsse aus der lederhose 3; sexexpress aus Oberbayern" (1977), de Gunter Otto-Rôle de Xaver.

-"Drôles de zèbres" (1977), de Guy Lux-Rôle du client homosexuel.

-"Dis bonjour à la dame!..." (1977), de Michel Gérard-Rôle de l'homme mécontent au guichet de la poste.

-"Ca fait tilt" (1978), d'André Hunebelle-Rôle d'Alfred.

-"Sophie petite fille perverse" (1978), de Michel Berkowitch.

-"Liebesgrüsse aus der Lederhose, 5 Teil: die Bruchpiloten vom Königssee", de Gunter Otto-Rôle de Scheich.

-"Duo sur canapé" (1979), de Marc Camoletti-Rôle du vendeur.

-"Le gagnant" (1979, de Christian Gion.

-"Christa, folle de son sexe" (1980), de Michel Berkowitch-Rôle de Zouzou.

-"L'avare" (1980), de Louis de Funès et Jean Girault-Rôle de maître Simon.

-"T'inquiète pas, ça se soigne" (1980), d'Eddy Matalon-Rôle du patient.

-"Comme une femme" (1980), de Christian Dura-Rôle de Max.

-"Les surdoués de la première compagnie" (1981), de Michel Gérard.

-"Est-ce bien raisonnable?" (1981), de Georges Lautner-Rôle du greffier.

-"On n'est pas des anges...elles non plus" (1981), de Michel Lang-Rôle de l'homosexuel à la piscine, non crédité au générique.

-"Prends ta Rolls et va pointer" (1981), de Richard Balducci-Rôle du douanier efféminé.

-"La soupe aux choux" (1981), de Jean Girault-Rôle du frère Poulangeard.

-"N'oublie pas ton père au vestiaire..." (1982), de Richard Balducci.

-"Les diplômés du dernier rang" (1982), de Christian Gion-Rôle du chauffeur précieux.

-"Le gendarme et les gendarmettes" (1982), de Jean Girault et Tony Aboyantz-Rôle du pharmacien.

-"Les misérables" (1982), de Robert Hossein-Rôle du gardien de l'usine.

-"Liebesgrüsse aus der Lederhose 6: Eine Mutter namens Waldemar" (1982), de Gunter Otto-Rôle d'Edelbert.

-"Salut la puce" (1983), de Richard Balducci.

-"On l'appelle catastrophe" (1983), de Richard Balducci-Rôle de Puidubourg.

-"Y a-t-il un pirate sur l'antenne?" (1983), de Jean-Claude Roy-Rôle du peseur de scénarios.

-"Un bon petit diable" (1983), de Jean-Claude Brialy-Rôle du sonneur.

-"Retenez-moi...ou je fais un malheur!" (1984), de Michel Gérard-Rôle du régisseur.

-"Le blaireau s'fait mousser" (1984), de Jean-Claude Strömme et Meyer Berreby-Rôle du commissaire.

                Une carrière pour le moins abondante, avec dix films en 1962 par exemple ou neuf en 1965. Ce qui, au fond, est naturel puisque chaque rôle se réduit, la plupart du temps, à une ligne de dialogue ou, plus souvent, à une apparition muette. Depuis qu'il avait débuté au cabaret dans un numéro de travesti, Max Montavon assumait son allure efféminée et acceptait de jouer les homosexuels comme un certain cinéma les voyait alors: la "folle" gloussante et minaudière qui devait provoquer les rires gras du "beauf" moyen, à l'horizon intellectuel aussi borné que le paysage urbain aperçu depuis son canapé. C'est ainsi qu'il campe des personnages qui sont identifiés comme "homosexuels": c'est le cas dans "Les durs à cuire" (1964), de Jack Pinoteau, "L'odeur des fauves" (1972), de Richard Balducci (où il tient un bar gay), "Drôles de zèbres" (1977), de Guy Lux, "On n'est pas des anges...elles non plus" (1981), de Michel Lang, ou encore "Prends ta Rolls et va pointer" (1981), de Richard Balducci.

               Parfois, c'est par l'intermédiaire d'une profession réputée convenir aux gays que les personnages joués par Max Montavon sont identifiés comme tels: pensons au modiste de "Pitié pour les vamps" (1956), de Jean Josipovici, au coiffeur du "Mouton" (1960), de Pierre Chevalier, au tailleur du "Bluffeur" (1964), de Sergio Gobbi ou au maquilleur de "Silence...on tourne" (1976), de Roger Coggio. Les noms qu'on lui donne peuvent être aussi porteurs de sous-entendus: c'est Loulou, le photographe de "Cherchez l'idole" (1964), de Michel Boisrond ou Zouzou de "Christa folle de son sexe" (1980), de Michel Berkowitch.

               Le plus souvent, Max Montavon est privé d'identité, tant ses personnages fugaces se hâtent de fermer les portes qu'ils viennent d'entrouvrir. Il crayonne ainsi les silhouettes éphémères de "l'homme qui prend des notes" ("La poupée" (1962), de Jacques Baratier), du "bègue passant son permis de conduire" ("Les bricoleurs" (1963), de Jean Girault), du "client de l'auberge au chat" ("Les malabars sont au parfum" (1966), de Guy Lefranc) ou encore de "l'homme nu de la cabine" ("Le petit baigneur" (1968), de Robert Dhéry). Et il ne compte plus les garçons d'étage ("Le septième commandement" (1957), de Raymond Bernard), les barmans ("Que les hommes sont bêtes" (1957), de Roger Richebé, "Les gros bras"(1964), de Francis Rigaud...), les serveurs ("Le Sicilien" (1958), de Pierre Chevalier, "Pantalaskas" (1960), de Paul Paviot, "La bride sur le cou" (1961), de Roger Vadim...) ou autres sommeliers ("La marraine de Charley" (1959), de Pierre Chevalier).Mais Max Montavon, qui n'y regardait pas de si près, s'est essayé à tous les métiers, à l'écran bien sûr. Et force est de constater, par exemple, qu'il ne porte pas si mal l'uniforme: gendarme dans "La porteuse de pain" (1963), de Maurice Cloche, agent de police dans "Carambolages" (1963), de Marcel Bluwal ou "Comment épouser un Premier ministre" (1964), de Michel Boisrond, il monte en grade et devient colonel dans "Par ici la monnaie" (1974), de Richard Balducci. Il mène aussi l'enquête, comme inspecteur, dans "Quatre souris pour un hold-up" (1972), de Richard Balducci , ou commissaire, dans "Le blaireau s'fait mousser" (1984), de Jean-Claude Strömme et Meyer Berreby. Il aime aussi la musique, et le voilà violoniste dans "Le grand restaurant" (1964), de Jacques Besnard ou pianiste et batteur dans "C'est pas moi, c'est l'autre" (1962), de Jean Boyer.

                   Il lui arrive, parfois, d'avoir un nom, et donc une existence moins fugace. C'est ainsi que, dans "La vie à deux" (1958), de Clément Duhour, il incarne Lecomte, le secrétaire de l'écrivain célèbre campé par Pierre Brasseur. Dans le sketch "L'orgueil", réalisé par Roger Vadim et tiré du film collectif "Les sept péchés capitaux" (1962), il est bien pourvu d'un nom, Henri, mais ne joue que le modeste rôle d'un employé. Après son rôle dans "Snobs!" (1963), de Jean-Pierre Mocky, Max Montavon incarne La Globule, un des tueurs au service de Francis Blanche, trafiquant de drogue, dans "L'abominable homme des douanes" (1963), de Marc Allégret.C'est peut-être au fond dans "Fantômas contre Scotland Yard", d'André Hunebelle que Max Montavon a, dans le rôle du domestique Alexandre, le plus de scènes mémorables. Et cela, on le sait, grâce à l'amitié de Louis de Funès, qui lui permettra d'avoir encore deux rôles un peu notables: celui du courtier maître Simon dans l'adaptation pour le cinéma (très libre) que fit de Funès lui-même (aidé de Jean Girault) du classique de Molière, en 1980, et celui du frère de Claude Gensac qui, dans "La soupe aux choux" (1981), de Jean Girault, refuse de croire que sa soeur a vu une soucoupe volante.

                D'une manière générale, Max Montavon n'était guère regardant sur le choix de ses films et il acceptait, sans doute, tout ce qu'on lui proposait. Et notamment les tristes pantalonnades d'un Richard Balducci, d'un Michel Gérard ou d'un Christian Gion. Il a même donné dans le film érotique, et figuré dans les films de Claude Pierson et michel Berkowitch.

               Il fit aussi une abondante carrière sur le petit écran.

CARRIERE A LA TELEVISION:

-"Les cheveux en quatre" (1958), de Claude Loursais-Dans le cadre de la série "Les cinq dernières minutes"-Rôle du photographe de la P.J., non crédité au générique.

-"Quitte pour la peur" (1961), de Jean-Marie Coldefy-Rôle du laquais.

-"Les deux orphelines" (1961)-Rôle d'Estrée.

-"Gargantua" (1962), de Pierre Badel-Dans le cadre de la série "Le théâtre de la jeunesse".

-"Les jumelles" (1962), de Yannick Andréi-Dans le cadre de la série "L'inspecteur Leclerc enquête"-Rôle de Roberto.

-"Mon oncle Benjamin" (1963), de René Lucot-Dans le cadre de la série "Le théâtre de la jeunesse".

-"Thierry la Fronde" (1963), de Robert Guez-Rôle du tailleur.

-"Le magasin d'antiquités" (1964), de René Lucot-Dans le cadre de la série "Le théâtre de la jeunesse".

-"Bayard" (1964), de Claude Pierson.

-"Brétigny" (1964), de Robert Guez-Dans le cadre de la série "Thierry la Fronde"-Rôle du couturier.

-"La nuit de la rançon avant minuit" (1964), de Yannick Andréi-Dans le cadre de la série "L'abonné de la ligne U".

-"Le cinéma" (1964), de Christian Duvaleix.-Dans le cadre de la série "Félix".

-"Les fourberies de Scapin" (1965), de Jean Kerchbron.

-"Mon royaume pour un lapin" (1965), de Jacques Villa-Rôle du curé.

-"Marc et sylvie" (1965), de Paul-Robin Banhaïoun.

-"L'âge heureux" (1966), de Philippe Agostini.

-"Rouletabille chez les Bohémiens" (1966), de Robert Mazoyer-Dans le cadre de la série "Rouletabille"-Rôle de Bartholasse.

-"Ambroise Paré" (1968), d'Eric Le Heung et Jacques Trébouta-Dans le cadre de la série "Le théâtre de la jeunesse"-Rôle d'un brigand.

-"Une femme sans importance" (1968), de Gilbert Pineau-Rôle de Farquher.

-"Azaïs" (1968), de Georges Berr et Louis verneuil-Dans le cadre de l'émission "Au théâtre ce soir"-Réalisation de Pierre Sabbagh-Mise en scène de Jean Le Poulain-Rôle de M. Bile.

-"Laure" (1969), de Moshé Mizrahi.

-"Le trésor des Hollandais" (1969), de Philippe Agostini.

-"Eve cherche du travail"b (1970), de Jean Becker et Nicole de Buron-Dans le cadre de la série "Les saintes chéries".

-"L'affaire est dans le sac" (1970)-Dans le cadre de la série "Allô police".

-"Le temps des espérances" (1970), de Claude de Givray-Dans le cadre de la série "Mauregard"-Rôle du bonimenteur.

-"Le bal" (1970), de Jean-Michel Meurice-Dans le cadre de la série "Rendez-vous à Badenberg"-Rôle du baron.

-"Amour et prison" (1970), de Jean-Michel Meurice-Dans le cadre de la série "Rendez-vous à Badenberg"-Rôle du baron.

-"L'enlèvement" 1970), de Jean-Michel Meurice-Dans le cadre de la série "Rendez-vous à Badenberg"-Rôle du baron.

-"Renversement de situation" (1970), de Jean-Michel Meurice-Dans le cadre de la série "Rendez-vous à Badenberg"-Rôle du baron.

-"Le coup d'Etat" (1970), de Jean-Michel Meurice-Dans le cadre de la série "Rendez-vous à Badenberg"-Rôle du baron.

-"Allô! Juliette" (1972), de Jacques Pierre-Rôle du "beau" jeune homme.

-"Le nez d'un notaire" (1972), de Pierre Bureau-Rôle d'un cocher.

-"La main passe" (1972), de Georges Feydeau-Dans le cadre de l'émission "Au théâtre ce soir"-Mise en scène de Pierre Mondy-Réalisation de Pierre Sabbagh-Rôle d'Etienne.

-"La porteuse de pain" (1973), de Marcel Camus-2 épisodes.

-"Destins" (1973), de Maurice Delbez et Serge Hanin-Segment "La clé sur la porte"-Rôle du mage.

-"Les vautours" (1974), de Victor Vicas-Dans le cadre de la série "Les brigades du Tigre"-Rôle de Delerche.

-"Les Mohicans de Paris" (1973-74), de Gilles Grangier et Bernard Borderie-Episode 5 de la saison 1 (1973): rôle d'un domestique. Episode 1 de la saison 2 (1975): rôle de Limousin, le valet de Salvator.

-"L'escale de la peur" (1976), de John van de Rest et Victor Vicas-Dans le cadre de la série "L'homme d'Amsterdam"-Rôle du garçon d'étage.

-"Cent mille soleils" (1977), de Claude-Jean Bonnardot-Dans le cadre de la série "Commissaire Moulin".

-"Emmenez-moi au Ritz" (1977), de Pierre Grimblat.

-"Sainte Rita", de Philippe Arnal-Dans le cadre de la série "Recherche dans l'intérêt des familles"-Rôle du faussaire.

-"Ce diable d'homme" (1978), de Marcel Camus-Rôles du jardinier et du faux nègre.

-"Quatre jours à Paris" (1978), de Jean Canolle-Rôle d'Hyacinthe.

-"Le roi qui vient du Sud" (1979), de Marcel Camus et Heinz Schirk.

-"Les yeux bleus" (1979), de François Dupont-Midi-Rôle de Senart.

-"Arsène Lupin joue et perd" (1980), d'Alexandre Astruc-Episode 2 de la saison 1: rôle de l'huissier au palais de justice.

-"Viva Mexico" (1980), de Jean Hennin-Rôle du commandant.

-"Ce monde est merveilleux" (1981), de Guy Jorré-Rôle de Patrick.

-"Le calvaire d'un jeune homme impeccable" (1981), de Victor Vicas-Rôle de M. Louis.

-"Nana"b (1981), de Maurice Cazeneuve-4 épisodes.

-"Cinq-Mars" (1981), de Jean-Claude Brialy-Rôle de La Chesnaye.

-"La route fleurie" (1981), de Jean-Roger Cadet-Rôle de Bomardel.

-"Le serin du major" (1982), d'Alain Boudet.

                 On le voit, une carrière encore très fournie, où les petits rôles et les pannes le disputent aux silhouettes. Une fois de plus, Max Montavon fait tous les métiers, photographe, tailleur, bien sûr, laquais ou domestique (souvent), curé, brigand, garçon d'étage ou huissier.

                 Comme au cinéma, il arrive que, sur le petit écran aussi, on gratifie parfois Max Montavon d'une identité. Il est ainsi Roberto dans un épisode de la populaire série "L'inspecteur Leclerc enquête", avec Philippe Nicaud, André Valmy et, ici, le grand Jean Tissier et le cher Lucien Raimbourg en clown. Il incarne aussi Bartholasse dans la série "Rouletabille", tirée de l'oeuvre de Gaston Leroux, avec Philippe Ogouz dans le rôle du célèbre détective. Il obtient encore quelques rôles un peu consistants dans "Ce monde est merveilleux", de Guy Jorré, avec Bernard Haller ou dans le téléfilm que Jean-Claude Brialy consacre à Cinq-mars, le favori de Louis XIII, et où Max Montavon incarne La Chesnaye, le premier valet de chambre du Roi et espion de Richelieu. Dans l'adaptation télévisée de "La route fleurie", l'opérette de Raymond Vinci et Francis lopez, avec le chanteur José Villamor, Max Montavon Campe Bonnardel, un riche producteur qui courtise Mimi, alias Martine Noël.

              A noter aussi la participation du comédien à des séries prestigieuses comme "Les brigades du Tigre" ou des émissions emblématiques du service public d'antan, "Le théâtre de la jeunesse" ou "Au théâtre ce soir".

             Puisqu'on parle de théâtre, Max Montavon est aussi monté souvent sur les planches.

CARRIERE AU THEATRE:

-"Faisons un rêve" (1957), de Sacha Guitry-Scénographie d'André Pellegry-Théâtre des Variétés-Rôle du valet de chambre.

-"Le balcon" (1960), de Jean Genet-Mise en scène de Peter Brook-Théâtre du Gymnase-Rôle du 1er photographe.

-"Boubouroche" (1960), de Georges Courteline-Mise en scène de Georges Chamarat-Théâtre des Célestins.

-"Les femmes veulent savoir" (1960), de Jacques Glaizal et Anne Bléhaut-Mise en scène de Christian-Gérard-Théâtre des Arts.

-"Les caprices de Marianne" (1962), d'Alfred de Musset-Mise en scène de Jean-Laurent Cochet-Théâtre de l'Ambigu.

-"Le malade imaginaire" (1962), de Molière-Mise en scène de Jean Favre-Bertin-Théâtre de l'Ambigu-Rôle de M. Fleurant.

-"Le glorieux (1963), de Philippe Néricault Destouches-Mise en scène de Jean-Paul Roussillon-Théâtre de l'Ambigu.

-"Les barbares" (1965), de Jacques Bedos-Mise en scène de Frédéric Valmain-Théâtre Charles de Rochefort.

-"La dame de chez Maxim" (1965), de Georges Feydeau-Mise en scène de Jacques Charon-Rôle d'Etienne-Théâtre du Palais Royal.

-"Mais n'te promène donc pas toute nue" (1967), de Georges Feydeau-Mise en scène de Jacques-Henri Duval.

-"La Périchole" (1969), de Jacques Offenbach-Mise en scène de Maurice Lehman-Théâtre de Paris.

-"Dumas le magnifique" (1971), d'Alain Decaux-Mise en scène de Julien Bertheau-Rôles de l'hôte, de l'auteur et du bibliothécaire-Théâtre du Palais Royal.

-"La main passe" (1971), de Georges Feydeau-Mise en scène de Pierre Mondy-Rôle d'Etienne-Théâtre Marigny.

-"Gipsy" (1972), opérette de Francis Lopez-Mise en scène d'Edgar Duvivier-Rôle du capitaine Conrad-Théâtre du Châtelet.

-"Azaïs" (1973), de Louis Verneuil.

-"Les trois mousquetaires" (1974), opérette de Francis Lopez-Mise en scène de Francis Lopez-Rôle de Richelieu-Théâtre du Châtelet.

-"La main passe" (1976), de Georges Feydeau.

-"Au plaisir Madame" (1977), de Philippe Bouvard-Mise en scène de Jean-Marie Rivière-Théâtre Michel.

-"La perle des Antilles" (1979), opérette de Francis Lopez-Théâtre de la Renaissance.

                Max Montavon a eu l'occasion de jouer du théâtre de répertoire, même si, sur les planches aussi, il est le plus souvent cantonné aux utilités. A part "Le balcon", de Jean Genet, il ne s'agit toujours que de pièces légères et du boulevard de grande tradition. Max Montavon débute ainsi chez Guitry, dans son rôle récurrent de valet de chambre, et puis bifurque, en 1960, vers Courteline, avec "Boubouroche", mis en scène, aux Célestins de Lyon, par le grand Georges Chamarat, avec excusez-du peu, Michel Simon lui-même comme partenaire! Et puis, c'est Feydeau, qui convient à merveille à l'humour décalé de Max Montavon: dans "La dame de chez Maxim", montée par un des plus grands sociétaires du Français, Jacques Charon, Max Montavon croise Zizi Jeanmaire en Môme Crevette, et il donne la réplique à Jacqueline Gauthier dans "Mais n'te promène donc pas toute nue", en 1967. Max Montavon joue aussi plusieurs fois , dans le rôle d'Etienne,"La main passe", aux côtés de Sophie Desmarets et Jean-Pierre Darras. Mais on l'a vu aussi au théâtre de l'Ambigu en apothicaire dans "Le malade imaginaire", où il croise une autre sociétaire prestigieuse du Français, Françoise Seigner, et aussi dans les "Caprices de Marianne", de Musset, monté par Jean-Laurent Cochet.

               Dans un genre plus populaire, on a pu applaudir Max Montavon dans plusieurs spectacles du roi de l'opérette, Francis Lopez. Dans l'une d'entre elles, "Les trois mousquetaires", il incarne, de façon inattendue, le cardinal de Richelieu! C'est un genre qu'il affectionnait puisqu'on a pu le voir aussi dans "La Périchole" d'Offenbach. A noter enfin son rôle du commissaire Moutard dans la pièce de Philippe Bouvard, "Au plaisir Madame".