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merci pour cette documentation
je viens de regarder " miroir "
Par Anonyme, le 26.01.2025
bonjour, j'ai oublié le titre d'un téléfilm après 1968 où hélène dieudonné regardait à la télé brigitte
Par Cantalou, le 07.01.2025
comment retrouver les chroniques de jacques grello dans le journal l'équipe (1952 ?)
Par Anonyme, le 30.12.2024
merci beaucoup et merci pour elle
Par Anonyme, le 25.12.2024
c'était un athléte naturel
Par Anonyme, le 31.10.2024
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Date de création : 29.05.2011
Dernière mise à jour :
13.01.2025
229 articles
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La lippe boudeuse, le visage un peu poupin, la sensualité canaille, Joëlle Bernard semble être une autre Ginette Leclerc. Mais sa carrière n'eut pas le même éclat, tant s'en faut. Sans doute ne possédait-elle pas l'insolence un brin provocante d'une Ginette Leclerc toujours prête à pourfendre l'hypocrisie d'une société bien-pensante. Peut-être aussi n'y avait-il pas de place, dans le cinéma français, pour une autre "garce" flamboyante.
AU CINEMA:
-"Lunegarde", de Marc Allégret (1946).
-"Quai des orfèvres", d'Henri-Georges Clouzot (1947)-Rôle de Ginette (non crédité au générique).
-"Aux yeux du souvenir", de Jean Delannoy (1948).
-"Miquette et sa mère", d'Henri-Georges Clouzot (1948)-Rôle de Lili, une comédienne.
-"La belle que voilà", de Jean-Paul Le Chanois (1950)-Non créditée au générique.
-"Méfiez-vous des blondes", d'André Hunebelle (1950)-Rôle d'une entraîneuse (non crédité au générique).
-"Les maîtres-nageurs", d'Henri Lepage (1951).
-"Si ça vous chante", de Jacques Loew (1951).
-"Casque d'or", de Jacques Becker (1952)-Rôle d'une fille à la guinguette (non crédité au générique).
-"La jeune folle", d'Yves Allégret (1952)-Rôle de la femme ivre.
-"Les dents longues", de Daniel Gélin (1953)-Rôle de Raymonde Josserand.
-"Rue de l'Estrapade", de Jacques Becker (1953)-Rôle de la voisine de Robert (non crédité au générique).
-"Horizons sans fin", de Jean Dréville (1953).
-"L'esclave", d'Yves Ciampi (1953)-Rôle de Jenny.
-"Les enfants de l'amour", de Léonide Moguy (1953)-Rôle de Dolly.
-"La neige était sale", de Luis Saslavsky (1954)-Rôle d'une fille.
-"Interdit de séjour", de Maurice de Canonge (1955)-Rôle de Suzy.
-"Sophie et le crime", de Pierre Gaspard-Huit (1955)-Rôle de la fille au restaurant (non crédité au générique).
-"Le long des trottoirs", de Léonide Moguy (1956)-Rôle de Monique.
-"OSS 117 n'est pas mort", de Jean Sacha (1957).
-"Trois jours à vivre", de Gilles Grangier (1957)-Rôle de Mauricette.
-"Ces dames préfèrent le mambo", de Bernard Borderie (1957)-Rôle de Mamie O'Brien.
-"Prisons de femmes", de Maurice Cloche (1958)-Rôle d'une détenue.
-"Pêcheurs d'Islande", de Pierre Schoendoerfer (1959)-Rôle de Jenny.
-"Les amants de demain", de Marcel Blistène (1959)-Rôle d'Yvonne.
-"Sergent X", de Bernard Borderie (1960).
-"Interpol contre X", de Maurice Boutel (1960)-Rôle de Lucy.
-"Callaghan remet ça", de Willy Rozier (1961).
-"Le homard flambé", de Denys de La Patellière (1962)-Rôle de la patronne de la Marine.
-"Le gentleman d'Epsom", de Gilles Grangier (1962)-Rôle de Ginette.
-"Du mouron pour les petits oiseaux", de Marcel Carné (1963).
-"L'année du bac", de Maurice Delbez et José-André Lacour (1964)-Rôle de la fille du "Rendez-vous des chasseurs".
-"Le journal d'une femme de chambre", de Luis Bunuel (1964).
-"Angélique et le roy", de Bernard Borderie (1966)-Rôle de La Voisin (non crédité au générique).
-"Sept hommes et une garce", de Bernard Borderie (1967)-Rôle de la cantinière.
-"Adélaïde", de Jean-Daniel Simon (1968)-Rôle de Janine.
-"The adding machine", de Jerome Epstein (1969)-Rôle de Janine.
-"Ils", de Jean-Daniel Simon (1970)-Rôle d'Isabelle.
-"L'alliance", de Christian de Chalonge (1971)-Non créditée au générique.
-"Comptes à rebours", de Roger Pigaut (1971)-Rôle de Suzy.
-"Le viager", de Pierre Tchernia (1972)-Rôle de la prostituée.
-"Borsalino and co", de Jacques Deray (1974)-Rôle d'une maquerelle (non crédité au générique).
-"Six alcooliques en quête d'un médecin", court-métrage de Gérard Samson (1974).
-"Parlez-moi d'amour", de Michel Drach (1975)-Rôle de la mère de Daniel.
-"Les conquistadores", de Marco Pauly (1976).
-"Le guêpier", de Roger Pigaut (1976)-Rôle de Sarah.
Au total, on le voit, peu de rôles de premier plan tout au long de cette carrière décevante, qui s'échelonne pourtant sur trente ans. On peut retenir le rôle de Raymonde Josserand, la femme aguicheuse de Louis Seigner, dans "Les dents longues", la seule réalisation pour le cinéma de Daniel Gélin, celui, secondaire aussi, de Jenny, aux côtés d'un Daniel Gélin saisissant en musicien drogué, ou encore sa composition de fille-mère dans le film de Léonide Moguy, "Les enfants de l'amour", qui abordait, dans un esprit presque documentaire, un sujet brûlant à une époque où la pilule n'existait pas et où les jeunes filles ne sortaient guère sans leur chaperon.
On peut encore citer son rôle de "poule de gangster" (dans "Interdit de séjour", de Maurice de Canonge) qui tombe amoureuse d'un blanc-bec (Claude Laydu) qu'elle va entraîner dans une histoire louche et derrière les barreaux d'une prison ou sa participation à un autre film de Léonide Moguy, "Le long des trottoirs", consacré à la prostitution (qui était un peu, avec l'éveil des adolescents à la sexualité, la spécialité de ce cinéaste à la carrière internationale). On le voit, Joëlle Bernard continue de jouer les filles de mauvaise vie, les cocottes ou les demi-mondaines. Aussi n'est-on pas étonné de la retrouver dans les films d'espionnage à la française que concoctent alors, avec un humour souvent laborieux, les Jean Sacha ou les Bernard Borderie, qui offrira également à Joëlle Bernard le bref rôle de l'empoisonneuse La Voisin dans "Angélique ety le roy".
On verra encore Joëlle Bernard dans "Les amants de demain", de Marcel Blistène, qui lui confiera, aux côtés de Michel Auclair et d'une Edith Piaf dont c'est l'une des rares compositions à l'écran, un rôle plus étoffé. On peut noter quelques apparitions dans des films commerciaux des années 1960, comme "Le gentleman d'Epsom", de Gilles Grangier ou "Le homard flambé", de Denys de La Patelliière ou dans les oeuvres plus ambitieuses de Jean-Daniel Simon, "Adélaïde", bonne adaptation du roman de Gobineau et "ils", qui ne rencontra pas son public. Enfin, Joëlle Bernard doit à son mari, Roger Pigaut, deux rôles plus notables dans "Comptes à rebours", au générique prestigieux, et "Le guêpier", aux côtés de Claude Brasseur et Marthe Keller.
Joëlle Bernard apparut aussi sur le petit écran.
A LA TELEVISION:
-"La nuit d'Austerlitz", de Stellio Lorenzi (195')-Rôle de Laura.
-"On reparle des Tavernier", de Yannick Andréi (1964), dans le cadre de la série "L'abonné de la ligne U"-Rôle de Marie Devaux.
-"Les survivants", de Dominique Genee (1965)-Rôle de l'inconnue.
-"Le coup de fil", de Jack Pinoteau (1967), dans le cadre de la série "L'amateur ou SOS Fernand".
-"La bien-aimée", de Jacques Doniol-Valcroze (1967)-Rôle de la concierge.
-"Café du square", 25 épisodes, de Louis Daquin (1969)-Rôle de Suzanne.
-"L'alphoméga", de Lazare Iglésis (1973).
-"La nuit des lilas", de Jérôme Habans (1973)-Rôle de soeur Ursula.
-"Dans l'intérêt des familles", de Joseph Grimal (1974), dans le cadre de la série "Malaventure"-Rôle de Germaine.
-"Maigret et la grande perche", de Claude Barma (1974), dans le cadre de la série "Les enquêtes du commissaire Maigret"-Rôle d'Ernestine, dite "la grande perche".
-"Paul Gauguin", de Roger Pigaut (1975)-Rôle de Gaby.
-"Les Rosenberg ne doivent pas mourir", de Stellio Lorenzi (1975)-Rôle de Georgie.
-"Ces beaux messieurs de Bois-Doré", sérioe de Bernard Borderie (1976).
-"En verre et contre tout", de Claude Barma (1977), dans le cadre de la série "Danger immédiat"-Rôle de Suzanne.
-"Adieu l'héritière", de Roger Pigaut (1977), dans le cadre de la série "Les héritiers"-Rôle de Viola.
Joëlle Bernard doit à la télévision des rôles intéressants et sans doute plus variés. Elle interprète ainsi Laura, un des personnages principaux du téléfilm policier de Stellio Lorenzi, "La nuit d'Austerlitz", dans lequel Daniel Sorano campe Nestor Burma, le fameux détective de Léo Malet. Elle est aussi Marie Devaux dans un épisode , dû à Yannick Andréi, de la série "L'abonné de la ligne U". Ce feuilleton fut écrit par Claude aveline et tiré de son propre roman: le commissaire incarné par Jacques Dacqmine va traquer un meurtrier abonné à cette fameuse ligne.
On voit aussi Joëlle Bernard dans un autre téléfilm policier, "Les survivants", de Dominique Genee, sur un scénario de Boileau et Narcejac et des dialogues de Jean-Paul Rappeneau. Elle décroche un rôle plus étoffé dans la série réalisée par Louis Daquin (le cinéaste de "Premier de cordée" et du " point du jour"), "Café du square", celui de Suzanne, la seveuse du bistrot, qui seconde Georges, le patron bon enfant (interprété par Georges Staquet, un de ces solides seconds rôles qui font tout le charme du cinéma français). Elle est plus inattendue en religieuse dans "La nuit des lilas", de Jérôme Habans, qui relate, sur fond d'Occupation allemande, la découverte de la l'amour et de la mort par une jeune fille (interprétée par Catherine Laborde).
Dans "Maigret et la grande perche", de Claude Barma, Joëlle Bernard campe, une fois de plus et dans un des rôles principaux, une ancienne fille facile dont le mari, cambrioleur averti, a découvert, au cours d'un de ses frics-fracs, le cadavre d'une femme. Elle y donne la réplique à jean Richard, bien sûr, qui se remettait à peine du grave accident de voiture qui le tint assez longtemps éloigné des studios, mais aussi à Madeleine Renaud et Jacques Morel. Puis son mari, Roger Pigaut, lui offre deux rôles, l'un, modeste, dans le téléfilm qu'il consacra au peintre Gauguin, campé par Maurice Barrier, et l'autre, central, dans "Adieu l'héritière", où Joëlle Bernard joue aux côtés de Patrick Bouchitey et Paul Le Person.
Enfin Joëlle Bernard s'est aussi essayée au théâtre.
AU THEATRE:
-"Bel Ami", de Frédéric Dard, d'après Maupassant-Mise en scène de Jean Darcante-Théâtre des Célestins.
-"Le mal d'amour", de Marcel Achard-Mise en scène de François Périer-Théâtre de la Michodière.
Joëlle Bernard participe à la pièce tirée par Frédéric Dard (qu'on n'attendrait pas sur ce terrain) du roman de Maupassant, "Bel Ami". La musique était signée Mick Micheyl et les costumes étaient, en partie, de Paulette Coquatrix. Dans "Le mal d'amour", de Marcel Achard, Joëlle Bernard donnait la réplique à françois Périer et Dominique Blanchar.
Merci pour ce blog si riche.
je revois hier "interdit de séjour" vraiment une triste fin pour cette actrice.
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