actrice amis amour animaux anime art artiste belle bonjour bonne brève cadeaux
Rubriques
>> Toutes les rubriques <<
· DANS L'OMBRE DE... (20)
· LES SPEAKERINES ACTRICES (10)
· DANSEURS ACTEURS (11)
· LES CHANTEURS COMEDIENS (30)
· LES ANIMATEURS TV ET RADIO A L'ECRAN (21)
· ARTISTES DE CIRQUE A L'ECRAN, MAGICIENS (11)
· LES TOUT PETITS ROLES (18)
· CHANSONNIERS ACTEURS (9)
· ACTEURS DE THEATRE A L'ECRAN (16)
· COMEDIENS OUBLIES (12)
merci pour cette documentation
je viens de regarder " miroir "
Par Anonyme, le 26.01.2025
bonjour, j'ai oublié le titre d'un téléfilm après 1968 où hélène dieudonné regardait à la télé brigitte
Par Cantalou, le 07.01.2025
comment retrouver les chroniques de jacques grello dans le journal l'équipe (1952 ?)
Par Anonyme, le 30.12.2024
merci beaucoup et merci pour elle
Par Anonyme, le 25.12.2024
c'était un athléte naturel
Par Anonyme, le 31.10.2024
· MIJANOU BARDOT (1938)
· HELENE ROUSSEL
· MAC RONAY (1913-2004)
· GEORGES REICH (1926-2013)
· JACQUELINE HUET (1929-1986)
· DENISE FABRE (1942)
· JACQUES CHAZOT (1928-1993)
· JULIETTE CARRE
· JACQUELINE ALEXANDRE (1942)
· ROBERT DURANTON (1926-2005)
· MARCEL ZANINI (1923)
· SUZANNE GREY (1917-2005)
· LILIA VETTI (1924-2003)
· SOPHIE SEL (1936-2003)
· JACQUELINE CAURAT (1929)
Date de création : 29.05.2011
Dernière mise à jour :
20.12.2025
248 articles
Si une des images qui accompagnent ce blog n'est pas libre de droits, prière de m'en avertir. Elle sera immédiatement retirée.
Chétive, le visage osseux et la voix aiguë, Gabrielle Fontan est restée chère à tous les cinéphiles. Il ne lui fallait pas grand chose pour croquer un personnage. Deux répliques, un geste ébauché, une lueur dans ses petits yeux perçants et sa composition prenait vie devant nous. Gabrielle Fontan ne forçait jamais le trait. Elle savait mettre en avant le détail révélateur d'une personnalité. Dans ses personnages, aussi fugages fussent-ils, elle trouvait toujours le défaut de la cuirasse, cette fragilité intime qui faisait le prix d'un être. Elle s'était spécialisée dans les rôles de commères fouineuses, de voisines fureteuses et de domestiques fidèles. D'humeur querelleuse, elle tenait la dragée haute à ses patrons et disait leur fait à ses voisines. Gabrielle Fontan avait toujours une réserve de fiel et et elle savait animer ses personnages vindicatifs d'une vie morose et amère.
Sans crier gare, elle surgissait devant vous, venue de sa cuisine. Vous ne l'aviez pas entendue venir. Cette trotte-menue antique ne faisait pas de bruit. Inclinant plus encore sa silhouette voûtée, aiguisant son regard acéré, elle se glissait subrepticement dans les recoins pour espionner le monde.
Cet art de la comédie, cette science du détail vrai, Gabrielle Fontan les avait acquis de longue date et les transmettait aux autres, dans un cours d'art dramatique dont la réputation avait atteint tout Paris. Et elle eut des élèves qui, devenus célèbres, comme Serge Reggiani ou Rosy Varte, ne manqueraient pas de rappeler ce qu'ils lui devaient.
Comme il se doit, Gabrielle Fontan commença sa carrière sur les planches.
CARRIERE AU THEATRE:
-"L'épreuve du bonheur" (1924), d'Henri Clerc-Rôle de Madame Royssel-Les Célestins (Lyon), puis Théâtre des Arts (Paris).
-"La comédie du bonheur" (1926), de Nicolas Evreïnov-Traduction de Fernand Nozière-Mise en scène de Charles Dullin-Rôle de Madame Maria-Théâtre de l'Atelier.
-"Musse ou l'école de l'hypocrisie" (1930), de Jules Romains-Mise en scène de Charles Dullin-Rôle de Madame Yhorragui-Théâtre de l'Atelier.
-"Le fils de don Quichotte" (1930), de Pierre Frondaie-Mise en scène de Charles Dullin-Rôle d'Alcande-Théâtre de l'Atelier.
-"Cette nuit là..." (1933), de Lajos Zilahy-Adaptation de Denys Amiel-Mise en scène de Lucien Rozenberg-Rôle de Madame Aryanosi-Théâtre de la Madeleine.
-"Liberté provisoire" (1934), de Michel Duran-Mise en scène de Jacques Baumer-Rôle de Benoîte-Théâtre saint-Georges.
-"Le faiseur" (1935), de Simone Jollivet-D'après Honoré de Balzac-Mise en scène d'André Barsacq-Théâtre de l'Atelier.
-"Le camelot (1936), de Roger Vitrac-Mise en scène de Charles Dullin-Rôle d'Alice Lacassagne-Théâtre de l'Atelier.
-"Rêves sans provision" (1937), de Ronald Gow-D'après Walter Greenwood-Adaptation de Charlotte Neveu-Mise en scène d'Alice Cocéa-Rôle de Mrs Darbell-Comédie des Champs-Elysées.
-"La belle aventure" (1943), de Gaston Arman de Caillavet, Robert de Flers et Etienne Rey-Rôle de Madame de Trévillac-Théâtre de l'Odéon.
-"L'Agrippa ou la folle journée" (1945), d'André Barsacq-Mise en scène de l'auteur-Rôle de Caroline-Théâtre de l'Atelier.
-"Plainte contre inconnu" (1946), de Georges Neveux-Mise en scène de Jean Mercure-Rôle de la vieille femme-Théâtre Gramont.
-"L'amour des trois oranges" (1947), d'Alexandre Arnoux-Mise en scène de Gaston Baty-Rôle de la grand-mère-Théâtre Montparnasse.
-"Les héritiers Bouchard" (1949), de Max Régnier-Mise en scène de Christian-Gérard-Théâtre des Variétés.
-"Colombe" (1951), de Jean Anouilh-Mise en scène d'André Barsacq-Rôle de Madame Georges-Théâtre de l'Atelier.
-"Madame Filoumé" (1952), d'après Eduardo de Filippo-Adaptation de Jacques Audiberti-Mise en scène de Jean Darcante-Rôle de Rosalia-Théâtre de la Renaissance.
-"Le seigneur de San Gor" (1954), de Gloria Alcorta-Mise en scène de Henri Rollan et Jacques Mauclair-Rôle de Dona Gerarda-Théâtre des Arts.
-"Témoin à charge (1955), d'Agatha Christie-Adaptation de Paule de Beaumont et Henry Torrès-Mise en scène de Pierre Valde-Rôle de Janet Mackenzie-Théâtre Edouard VII.
-"L'oeuf" (1956), de Félicien Marceau-Mise en scène d'André Barsacq-Rôle de la mère-Théâtre de l'Atelier.
Gabrielle Fontan commence sa carrière sous les auspices de Dullin. Elle s'intègre pour un temps à la troupe du maître, qui a élu domicile dans l'ancien théâtre Montmartre, devenu l'Atelier. Dans le sillage de Pirandello, dont Dullin apprécie l'ambiguïté et la recherche inlassable de la frontière mouvante qui sépare la réalité de l'illusion, l'illustre homme de théâtre monte "La comédie du bonheur", en 1926. Gabrielle Fontan participe à la création de cette pièce d'un auteur russe, Nicolas Evreïnov, qui inspirera également le film homonyme de Marcel L'herbier, en 1942. Suivront, toujours à l'Atelier, "Musse ou l'école de l'hypocrisie", en 1930, avec Dullin et Michel Duran, puis "Le fils de don Quichotte", de Pierre Frondaie, la même année, avec le mime Etienne Decroux.
Toujours sous la houlette de Charles Dullin, Gabrielle Fontan paraît dans "Le camelot" (1936), de Roger Vitrac. Le fantaisiste Georgius (voir article), qui tient le rôle principal, est très crédible dans ce personnage de vendeur à la sauvette. Toujours sur la scène de l'Atelier, la comédienne est dirigée par un autre maître du théâtre contemporain, André Barsacq, qui met en scène une de ses pièces, "L'Agrippa ou la folle journée". Dans "L'amour des trois oranges" (1947), qu'Alexandre Arnoux a tiré de la pièce de Carlo Gozzi, Gabrielle Fontan tient le rôle de la vieille Checca, qui raconte une belle histoire à Giulio. Gabrielle Fontan ne dédaigne pas pour autant le théâtre de boulevard. Elle incarne ainsi la vieille Mme de Trévillac dans "La belle aventure" (1943), de Flers et Caillavet, aux côtés de Pierre Brasseur.
En 1949, Gabrielle Fontan tient un rôle notable dans "Les héritiers Bouchard", qu'on pourrait qualifier de vaudeville, mais que son auteur, Max Régnier, qui joue aussi dans sa pièce, préfère comparer aux comédies de Capra. Elle y incarne une vieiile fille confite en dévotion qui, à l'occasion de la lecture du testament d'un lointain parent, rencontre les autres héritiers. Pierre Berger, dans sa recension de la pièce faite pour "Le Petit Parisien" du 17 septembre 1949, considère que Gabrielle Fontan "est certainement une des meilleures comédiennes comiques que nous ayons". De son côté, Micky, qui tient la chronique "Les papotages de Micky", qui paraît dans le journal "Au spectacle", indique, dans son article du 20 septembre, toujours à propos de la pièce de Max Régnier, " (... )Cette fois, c'est Mme Gabrielle Fontan qui perd connaissance. C'est le premier gag de la soirée".
Puis, Gabrielle Fontan paraît dans une pièce d'Anouilh, "Colombe" (1951), avec Danièle Delorme, et, l'année suivante, dans "Madame Filoumé", une adaptation de la pièce d'Eduardo De Filippo, "Filumena Marturano", avec Valentine Tessier et Yves Deniaud. En 1955, elle joue la vieille bonne excentrique dans l'adaptation française de la célèbre pièce d'Agatha Christie, "Témoin à charge". La reine du crime fera d'ailleurs le déplacement à Paris pour assister à l'une des représentations. Et c'est dans "L'oeuf", de Félicien Marceau, avec Jacques Duby, que Gabrielle Fontan termine, à 83 ans, sa carrière sur les planches.
Une autre, très prolifique, l'attend au cinéma.
CARRIERE AU CINEMA:
-"Le sous-main de cristal" (1927), de Marcel Vandal-Rôle de la concierge.
-"Maldone" (1928), de Jean Grémillon.
-"Ces dames au chapeau vert" (1929), d'André Berthomieu-Rôle de Rosalie.
-"Gardiens de phare" (1929), de Jean Grémillon-Rôle de la mère de Marie.
-"Le crime de Sylvestre Bonnard" (1929), d'André Berthomieu.
-"Mon ami Victor" (1931), d'André Berthomieu-Rôle de tante Ursule.
-"Gagne ta vie" (1931), d'André Berthomieu.
-"Coquecigrole" (1931), d'André Berthomieu-Rôle de Madame Bien.
-"Pour un sou d'amour" (1932), de Jean Grémillon.
-"Dainah la métisse" (1932), de Jean Grémillon-Rôle de Berthe.
-"Un beau jour de noces" (1932), de Maurice Cammage-Rôle de Madame Mouchu.
-"Le petit babouin" (1932), de Jean Grémillon-Rôle de la concierge.
-"Mimi pandore" (1932), court métrage de Roger Capellani.
-"Toto" (1933), de Jacques Tourneur-Rôle de la logeuse.
-"Les misérables" (1934), de Raymond Bernard-Rôle de la vieille femme.
-"L'or dans la rue" (1934), de Curtis Bernhardt-Rôle de la mère de Pierre.
-"Jim la houlette" (1935), d'André Berthomieu-Rôle de la servante du curé.
-"Pluie d'or" (1935), de Willy Rozier.
-"La petite sauvage" (1935), de Jean de Limur.
-"La vie est à nous" (1936), de Jacques Becker et Jacques B. Brunius-Rôle de Madame Lecocq.
-"Le mort en fuite" (1936), d'André Berthomieu-Rôle de la concierge.
-"Partie de campagne" (1936), de Jean Renoir-Rôle de la grand-mère.
-"Vous n'avez rien à déclarer?" (1937), de Léo Joannon-Rôle de l'invitée.
-"Un carnet de bal" (1937), de Julien Duvivier-Rôle de Rose.
-"Ces dames au chapeau vert" (1937), de Maurice Cloche-Rôle de Rosalie.
-"Le temps des cerises" (1938), de Jean-Paul Le Chanois-Rôle d'Antoinette.
-"Titin des Martigues" (1938), de René Pujol.
-"Ramuntcho" (1938), de René Barberis-Rôle de Pilar Doyamboru.
-"Le petit chose" (1938), de Maurice Cloche-Rôle de Madame Lalouette.
-"Entrée des artistes" (1938), de Marc Allégret-Rôle de la mère.
-"La fin du jour" (1939), de Julien Duvivier-Rôle de Madame Jambage.
-"Le veau gras" (1939), de Serge de Poligny-Rôle de Madame Vachon.
-"Entente cordiale" (1939), de Marcel L'Herbier-Rôle d'une dame de la cour.
-"Le jour se lève" (1939), de Marcel Carné-Rôle de la vieille dame.
-"Les musiciens du ciel" (1940), de Georges Lacombe.
-"L'empreinte du Dieu" (1940), de Léonide Moguty.
-"Le duel" (1941), de Pierre Fresnay-Rôle de la gouvernante.
-"Premier bal" (1941), de Christian-Jaque-Rôle de Marie.
-"Péchés de jeunesse" (1941), de Maurice Tourneur-Rôle de l'habilleuse.
-"Le moussaillon" (1942), de Jean Gourguet-Rôle de Louise.
-"Les inconnus dans la maison" (1942), d'Henri Decoin-Rôle de Fine.
-"La fausse maîtresse" (1942), d'André Cayatte-Rôle de Madame Carbonnel.
-"Huit hommes dans un château" (1942), de Richard Pottier-Rôle de l'aubergiste.
-"Picpus" (1943), de Richard Pottier-Rôle de Mademoiselle Le Cloaguen.
-"A la belle frégatte" (1943), d'Albert Valentin-Rôle de Madame Blanche.
-"Le voyageur de la Tousaint" (1943), de Louis Daquin-Rôle de l'aubergiste.
-"Madame et le mort" (1943), de Louis Daquin-Rôle de la concierge.
-"La main du diable" (1943), de Maurice Tourneur-Rôle de la chiromancienne.
-"Mademoiselle Béatrice" (1943), de Max de Vaucorbeil-Rôle d'Angèle.
-"Les Roquevillard" (1943), de Jean Dréville-Rôle de Pierrette La Fauchois.
-"L'escalier sans fin" (1943), de Georges Lacombe-Rôle de Madame Bizet.
-"Le val d'enfer" (1943), de Maurice Tourneur-Rôle de la mère Bienvenu.
-"Ceux du rivage" (1943), de Jacques Séverac.
-"Douce" (1943), de Claude Autant-Lara-Rôle d'Estelle.
-"Un seul amour" (1943), de Pierre Blanchar-Rôle de Rosalie âgée.
-"Le voyageur sans bagages" (1944), de Jean Anouilh-Rôle de la mère Lampion.
-"La collection Ménard" (1944), de Bernard-Roland-Rôle de la concierge.
-"Service de nuit" (1944), de Jean Faurez-Rôle de Maria.
-"Le merle blanc" (1944), de Jacques Houssin-Rôle de la logeuse.
-"Les caves du Majestic" (1945), de Richard Pottier-Rôle de Rosalie.
-"François Villon" (1945), d'André Zwoboda-Rôle de la Villonne.
-"Boule de suif" (1945), de Christian-Jaque-Rôle de Madame Follenvie.
-"Lunegarde" (1946), de Marc Allégret.
-"Le dernier sou" (1946), d'André Cayatte-Rôle de Madame Durban.
-"Sylvie et le fantôme" (1946), de Claude Autant-Lara-Rôle de Mariette.
-"Jericho" (1946), d'Henri Calef-Rôle de Madame Michaud.
-"Etrange destin" (1946), de Louis Cuny-Rôle de Madame Durtain.
-"Les J3" (1946), de Roger Richebé.
-"Messieurs Ludovic" (1946), de Jean-Paul Le Chanois-Rôle de la concierge.
-"Son dernier rôle" (1946), de Jean Gourguet.
-"Pétrus" (1946), de Marc Allégret-Rôle de la marchande de journaux.
-"Les portes de la nuit" (1946), de Marcel Carné-Rôle de la vieille femme.
-"Destins" (1946), de Richard Pottier-Rôle de la faiseuse de réussites.
-"La colère des dieux" (1947), de Karel Lamac-Rôle de la grand-mère.
-"Plume la poule" (1947), de Walter Kapps.
-"Torrents" (1947), de Serge de Poligny-Rôle de Maria.
-"La maison sous la mer" (1947), d'Henri Calef-Rôle de la commère.
-"Vertiges" (1947), de Richard Pottier-Rôle de la malade.
-"Monsieur Vincent" (1947), de Maurice Cloche-Rôle de la vieille sourde.
-"Après l'amour" (1947), de Maurice Tourneur-Rôle de Catou.
-"Rapide de nuit" (1947), de Marcel Blistène-Rôle de la femme aux chats.
-"Le dessous des cartes" (1948), d'André Cayatte-Rôle de la mère de Florence.
-"Une si jolie petite plage" (1949), d'Yves Allégret-Rôle de la vieille femme.
-"Le pain des pauvres" ("Vertigine d'amore"-1949), de Luigi Capuano.
-"Manon" (1949), d'Henri-Georges Clouzot-Rôle de la marchande à la toilette.
-"La bataille du feu" (1949), de Maurice de Canonge-Rôle de la vieille femme.
-"La Marie du port" (1950), de Marcel Carné-Rôle de la commère.
-"Julie de Carneilhan" (1950), de Jacques Manuel-Rôle de la concierge.
-"Quai de Grenelle" (1950), d'Emil E. Reinert-Rôle de la vieille dame.
-"Juliette ou la clef des songes" (1951), de Marcel Carné-Rôle de la patronne de la confiserie.
-"La vie chantée" (1951), de Noël-Noël-Rôle de la tante.
-"Deux sous de violettes" (1951), de Jean Anouilh-Rôle de la concierge.
-"La jeune folle" (1952), d'Yves Allégret-Rôle de soeur Patricia.
-"Mon frangin du Sénégal" (1953).
-"Le grand jeu" (1954), de Robert Siodmak-Rôle de la religieuse.
-"Les hommes ne pensent qu'à ça" (1954), d'Yves Robert-Rôle de la vieille dame.
-"Papa, maman ma femme et moi" (1955), de Jean-Paul Le Chanois-Rôle de la directrice de l'institut.
-"Le dossier noir" (1955), d'André Cayatte-Rôle de Madame Micoulin.
-"Les grandes manoeuvres" (1955), de René Clair-Rôle de Mélanie.
-"Mon curé chez les pauvres" (1956), d'Henri Diamant-Berger.
-"Voici le temps des assassins..." (1956), de Julien Duvivier-Rôle de Madame Jules.
-"Trapèze" ("Trapeze"-1956), de Carol Reed-Rôle de la vieille femme.
-"En effeuillant la marguerite" (1956), de Marc Allégret.
-"Paris, palace hôtel" (1956), d'Henri Verneuil-Rôle de la concierge.
-"Le pays d'où je viens" (1956), de Marcel Carné-Rôle de la vieille dame.
-"Les aventures de Till l'Espiègle" (1956), de Gérard Philipe-Rôle de la grand-mère.
-"Crime et châtiment" (1956), de Georges Lampin-Rôle de Madame Horvais.
-"Bonjour toubib" (1957), de Louis Cuny-Rôle de Madeleine Blaise.
-"Porte des lilas" (1957), de René Clair-Rôle de Madame Sabatier.
-"L'amour est en jeu" (1957), de Marc Allégret-Rôle d'Emilie.
-"Pot Bouille" (1957), de Julien Duvivier-Rôle de Madame Lidoux.
-"Les misérables" (1958), de Jean-Paul Le Chanois-Rôle de la supérieure.
-"Premier mai" (1958), de Luis Saslavsky-Rôle de Madame Lurde.
-"Un certain Monsieur Jo" (1958), de René Jolivet-Rôle de Madame Michel.
-"Sois belle et tais-toi" (1958), de Marc Allégret-Rôle de la grand-mère de Jean.
-"Chéri, fais-moi peur" (1958), de Jack Pinoteau.
-"En légitime défense" (1958), d'André Berthomieu-Rôle de la concierge.
-"Mon coquin de père" (1958), de Georges Lacombe-Rôle d'Estelle.
-"En cas de malheur" (1958), de Claude Autant-Lara-Rôle de Madame Langlois.
-"Les tricheurs" (1958), de Marcel Carné-Rôle de la logeuse.
-"Cerf-volant au bout du monde" (1958), de Roger Pigaut.
-"Pourquoi viens-tu si tard..." (1959), d'Henri Decoin-Rôle de Madame Arduin.
-"Julie la rousse" (1959), de Claude Boissol-Rôle de Madame Michon.
-"Les amants de demain" (1959), de Marcel Blistène-Rôle de la vieille femme.
-"Maigret et l'affaire Saint-Fiacre" (1959), de Jean Delannoy-Rôle de Marie Tatin.
-"Monsieur Suzuki" (1960), de Robert Vernay.
Au cours de cette longue carrière au cinéma, Gabrielle Fontan n'a jamais eu des rôles de premier plan. Ses emplois, pas toujours crédités au générique, tiennent même souvent de la figuration intelligente. Dans de très nombreux films, elle compose des concierges ou des logeuses, postées derrière leur carreau. Elle donne à ces vieilles femmes curieuses, et souvent malveillantes, une existence immédiate, criante de vérité.
Si elle quitte sa loge, c'est pour courir à l'office. Et la voilà, souvent revêche, qui apporte la soupière sur la table, ne se privant pas, au passage, de donner un avis qu'on ne lui demande pourtant pas. Dans "Voici le temps des assassins" (1956), film très noir de Julien Duvivier, elle incarne ainsi la vieille servante de Jean Gabin, qui dit tout net le mal qu'elle pense de la jeune épouse du patron, Danièle Delorme, qu'elle tient pour une intrigante. On pourrait en dire autant de la Mariette de "Sylvie et le fantôme" (1945), d'Autant-Lara ou de l'Estelle de "Douce" (1943), du même cinéaste. Parfois, pourtant, Gabrielle Fontan s'humanise et s'ouvre même à la compassion. C'est le cas de la vieille bonne de Françoise Rosay qui, dans un sketch de "Un carnet de bal" (1937), du même Duvivier, fait comprendre à Marie Bell, en deux mimiques expressives, que sa patronne n'a plus toute sa tête. Cette économie de moyens, et cette capacité à insuffler à ses personnages une vie intense et immédiate, c'est toute la marque de Gabrielle Fontan.
Parfois, Gabrielle Fontan hérite de rôles plus consistants. Elle campe ainsi, dans "Ces dames au chapeau vert" (1937), tiré par Maurice Cloche du célèbre roman de Germaine Acremant, une attendrissante Rosalie, très heureuse d'accueillir, en compagnie de ses soeurs, vieilles filles comme elle, la jeune Micheline Cheirel. On pourrait également citer la religieuse irlandaise qui, dans "La jeune folle" (1952), d'Yves Allégret, s'avoue elle-même aux portes de la démence, ou la mère de François Villon, qui implore la protection de la Vierge pour son fils dans "François Villon" (1945), d'André Zwobada. Dans "Bonjour toubib" (1957), de Louis Cuny, Gabrielle Fontan, plus ratatinée que jamais, mais d'une coquetterie inhabituelle, joue une directrice de pension essayant de faire compprendre à Noël-Noël que l'heure de la retraite a sonné (pour lui pas pour elle!).
On peut encore citer la tante Ursule, sourde comme un pot, qui dans "Mon ami Victor" (1930), d'André Berthomieu, tend son cornet acoustique vers qui veut lui parler. Dans "La vie est à nous" (1936), de Renoir, tourné à l'initiative du parti communiste, elle représente la paysannerie. Elle est aussi la vieille Madame Lalouette, qui reçoit le petit Chose malade dans le film du même nom réalisé par Maurice Cloche en 1937.
la cantatrice arpente les scènesJ'ai regardé des films sur Internet. Pour ma part, j'ai réalisé qu'il n'y avait pas de meilleures https://filmstreamingvf.tv/ comédies.La directrice de l'Institut Sainte-Beuve se trouve dans " Papa, maman ma femme et moi " et le professeur invité à prendre sa retraite est Fernand LEDOUX.Ecrire un commentaire