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je viens de regarder " miroir "
Par Anonyme, le 26.01.2025
bonjour, j'ai oublié le titre d'un téléfilm après 1968 où hélène dieudonné regardait à la télé brigitte
Par Cantalou, le 07.01.2025
comment retrouver les chroniques de jacques grello dans le journal l'équipe (1952 ?)
Par Anonyme, le 30.12.2024
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Par Anonyme, le 25.12.2024
c'était un athléte naturel
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Date de création : 29.05.2011
Dernière mise à jour :
20.12.2025
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Georges Le Roy, né en 1885, est un grand comédien, qui a consacré toute sa vie au théâtre. Entré à la Comédie-Française en 1908, il en devient le 356e sociétaire, jusqu'en 1941. A ce titre, il interprète, durant quarante ans, l'ensemble du répertoire alors en cours à la Maison de Molière. Il figure dans les pièces des auteurs à la mode, "La robe rouge" (1909), d'Eugène Brieux, "Bagatelle" (1912), de Paul Hervieux ou encore "Le repas du lion" (1920), de François de Curel. Mais il figure aussi dans de grands classiques: le voilà Lycaste du "Mariage forcé" (1915), de Molière, auprès de grandes gloires d'antan, comme Cécile Sorel ou Paul Mounet, le frère du grand Mounet-Sully, et il est encore Dom Carlos dans le "Dom Juan" (1922), toujours de Molière, avec Georges Berr, un autre grand sociétaire, Léon Bernard, Denis D'Inès et Madeleine Renaud dans un petit rôle. Dans "La double inconstance" (1934), de Marivaux, dans une mise en scène de Raphaël Duflos, il joue un rôle modeste, celui d'un seigneur, entouré de Pierre Bertin et, toujours, de Madeleine Renaud. Il se rattrape avec le pape Pie de "L'otage" (1934), de Claudel, avec Balpêtré et Fernand Ledoux. En 1938, il met lui-même en scène "Esther", la tragédie de Racine, où il se réserve le rôle d'Aman, aux côtés de Marie Bell et de Gisèle Casadesus. Il paraît encore, en 1946, à la fin de sa carrière, dans le rôle du spectre de l'"Hamlet" mis en scène par Jean-Louis Barrault.
Comme il est de tradition dans la Maison de Molière pour les sociétaires, Georges Le Roy a dirigé d'autres spectacles. Outre "Esther", on lui doit les mises en scène d'une autre tragédie de Racine, "Athalie", en 1939 et de "La princesse d'Elide", de Molière, avec Gisèle Casadesus. En 1954, c'est au théâtre du Petit Marigny qu'il met en scène une autre pièce de Racine, "Les plaideurs",avec des débutants célèbres, Jean-Paul Belmondo et Jean-Pierre Marielle.
Mais Georges Le Roy est peut-être, avant tout, un grand pédagogue. Ses nombreux élèves, dont certains sont devenus illustres, n'oublieront jamais leur professeur du Conservatoire et seront toujours reconnaissants de l'enseignement reçu. Georges Le Roy a eu, en effet, le privilège de former des comédiens aussi talentueux qu'Edwige Feuillère, Gisèle Casadesus, Jean Desailly, Micheline Boudet, Denise Gence, Gérard Philipe, Georges Descrières, mais aussi, pour les acteurs plus récents, Jean-Paul Belmondo, Jean-Pierre Marielle ou Bruno Cremer. Quelle brochette! C'est en somme tout le théâtre français qui défile ainsi sous nos yeux. Comme professeur au Conservatoire, Georges Le Roy a insisté sur l'importance de la diction dans l'art du comédien. Pour donner des outils à ses élèves, il a écrit plusieurs ouvrages sur la question, dont "la diction française par les textes", une "Grammaire de diction française" ou encore ce "Traité pratique de la diction française", qui veut préparer non seulement les futurs comédiens mais aussi nos prochains orateurs et tous ceux qui auront la tâche difficile de prendre la parole en public.
Il créa aussi la "Fédération pour la défense artistique du théâtre en France" et conçut des projets assez grandioses avec d'autres hommes de théâtre prestigieux, comme Gaston Baty et Jacques Copeau.
Au service exclusif du théâtre, Georges Le Roy ne devait avoir qu'un rapport très épisodique au cinéma.
CARRIERE AU CINEMA:
-"L'image" (1910), d'Albert Capellani.
-"La joie fait peur" (1914), de Jacques Roullet.
-"Molière, sa vie, son oeuvre" (1922), de Jacques de Féraudy.
-"D'homme à hommes" (1948), de Christian-Jaque.
-"Miquette et sa mère" (1949), d'Henri-Georges Clouzot.
Carrière tout à fait symbolique, qui montre bien le détachement, pour ne pas dire le mépris, que pouvait avoir pour le cinéma un homme de la formation et de la génération de Georges Le Roy. Après avoir joué dans un film d'un des grands pionniers du cinéma, Albert Capellani, Georges Le Roy interprète le rôle d'Adrien des Aubiers dans "La joie fait peur", une comédie d'un réalisateur du muet oublié, Jacques Roullet, d'après une pièce de Delphine de Girardin, femme du grand journaliste Emile de Girardin. George Le Roy y donne la réplique à Pierre Magnier et Sylvie. Dans le film de Jacques de Féraudy consacré à LMolière, il joue, en compagnie de ses camarades sociétaires, son propre rôle.
Dans "D'homme à hommes" (1948), de Christian-Jaque, qui évoque la vie d'Henry Dunant, le fondateur de la Croix-Rouge, Georges Le Roy interprète un rôle bref, celui du président du tribunal. Puis il achève cette très brève incursion cinématographique par une fugace silhouette dans "Miquette et sa mère", de Clouzot.