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je viens de regarder " miroir "
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bonjour, j'ai oublié le titre d'un téléfilm après 1968 où hélène dieudonné regardait à la télé brigitte
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comment retrouver les chroniques de jacques grello dans le journal l'équipe (1952 ?)
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c'était un athléte naturel
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Date de création : 29.05.2011
Dernière mise à jour :
29.11.2025
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Amarande "L'amour et le rugby" par ina
Des cheveux bouclés, une frimousse ronde et de l'abattage à revendre, la pétillante Amarande est la reine du boulevard, l'égérie des Robert Thomas, Louis Verneuil et autres Jacques Deval. Combien de nos soirées n'a-t-elle pas égayées en apparaissant sur la scène d' "Au théâtre ce soir"? Des années 50 à la décennie 70, la comédienne fut la favorite des Français. Conseillée par l'écrivain et dramaturge Guillaume Hanoteau, Amarande choisit ses rôles avec soin et fait les beaux soirs des scènes parisiennes. Aujourd'hui, elle a sombré dans un oubli profondément injuste.
CARRIERE AU THEATRE:
-"Et l'enfer... Isabelle?" (1962), de Jacques Deval-Mise en scène de Claude Sainval-Rôle de Gabrielle Vadiche-Comédie des Champs-Elysées.
-"Photo finish" (1964), de Peter Ustinov-Mise en scène de l'auteur-Rôle d'AliceThéâtre des Ambassadeurs.
-"Assassins associés" (1965), de Robert Thomas-Mise en scène de Jean Piat-Rôle de Julie Barbize, artiste de music-hall-Théâtre du Palais- Royal et théâtre Antoine.
-"Le gadget" (1968), d'Alexandre Rivemale-Mise en scène d'Henri Labussière-Rôle de Juliette-Théâtre des Mathurins.
-"Le coeur sous le paillasson" (1968), d'après Harold Brooke et Kay Bannerman-Mise en scène de Michel Vocoret-Théâtre des Capucines.
-"L'école des cocottes" (1976), de Paul Armont et Michel Gerbidon-Mise en scène de Jacques Ardouin-Rôle de Ginette-Théâtre Hébertot.
-"Le coeur gros" (1987), d'Amarande-Mise en scène de Jacques Ardouin-Théâtre de Neuilly.
Il existe un petit problème d'attribution des rôles dès lors qu'on se penche sur la carrière d'Amarande, aussi bien au théâtre qu'au cinéma. En effet, on la confond souvent avec la comédienne Armande Navarre, et on se demande bien pourquoi.
La carrière théâtrale d'Amarande débute par une pièce d'un des maîtres du boulevard de qualité, mais qui pouvait aussi écrire des oeuvres plus dramatiques, comme "Et l'enfer...Isabelle?", qui relate l'instruction de l'affaire Isabelle Angelier, accusée d'avoir empoisonné son mari afin de toucher la prime d'assurance. Amarande croise ici Françoise Christophe dans le rôle principal et le toujours impeccable Guy Tréjean dans celui du juge d'instruction. Puis elle incarne Alice dans "Photo finish" du grand Peter Ustinov, polyglotte et touche-à-tout de génie, dans une adaptation française de Maurice Druon et Peter ustinov lui-même. Amarande retrouve ici Françoise Christophe et donne aussi la éplique à Bernard Blier et Mireille Darc.
Puis Amarande fait partie de la distribution d' "Assassins associés", comédie policière de Robert Thomas, à qui on doit aussi des films populaires, assez médiocres il est vrai, comme "La bonne soupe". Dans cette pièce, mise en scène tout de même par le si talentueux Jean Piat, Amarande, qui incarne une chanteuse de music-hall, croise Denise Grey, qui interprète la baronne de Grandterre ou l'inénarrable Florence Blot, qui prête vie à une tenancière de bistrot du nom de Berthe Pitard. Amarande apparaît ensuite dans "Le gadget", d'Alexandre Rivemale, à qui on doit d'autres oeuvres, comme "Azouk" (1953), "Nemo" (1956) ou "Le mobile" (1960), toutes mises en scène par Jean-Pierre Grenier, au théâtre Fontaine pour la dernière ou dans le cadre de la Compagnie Grenier-Hussenot pour les deux premières.
La comédie d'Harold Brooke et Kay Bannerman, "Le coeur sous le paillasson" raconte les mésaventures du personnel d'une firme américaine installée en France, invité par son nouveau directeur à passer un week-end dans un confortable hôtel au coeur des Alpes. Amarande y donne la réplique à Claire Maurier et Raymond Bussières. "L'école des cocottes", de Paul Armont et Michel Gerbidon est une comédie de boulevard routinière, à l'intrigue usée jusqu'à la corde: Amarande y interprète une demi mondaine entretenue qui, par sa rencontre avec un aristocrate, Pygmalion au petit pied, va devenir une des reines de Paris. Et, après une longue éclipse, Amarande revient au théâtre dans une de ses propres pièces, un "one-woman-show" qui lui permet de montrer qu'elle n'a rien perdu ce son talent.
Mais c'est la télévision qui a consacré Amarande et qui lui a valu sa grande popularité.
CARRIERE A LA TELEVISION:
-"La rose de fer" (1966), de Jean-Pierre Marchand-Dans la série "Les cinq dernières minutes"-Rôle de Nana.
-"De folie et d'amour" (1968), de Jean-Paul Sassy-Dans le cadre de la série "Provinces"
-"Les assassins associés" (1970), de Robert Thomas-Dans le cadre de la série "Au théâtre ce soir"-Mise en scène de Jean Piat-Rôle de Julia-Réalisation de Pierre Sabbagh.
-"Ferrailles et chiffons", (1972), de Garson Kanin-Dans le cadre de la série "Au théâtre ce soir"-Adaptation de Bronia et René Clair-Mise en scène de Pierre Mondy-Rôle de Billie-Réalisation de Pierre Sabbagh.
-"Pétrus" (1973), de Marcel Achard-Dans le cadre de la série "Au théâtre ce soir"-Mise en scène de Jean Le Poulain-Rôle de Migo-Réalisation de Georges Folgoas.
-"Pluie" (1974), de Somerset Maugham-Dans le cadre de la série "Au théâtre ce soir"-Adaptation de E.R. Blanchet et Horace de Carbuccia-Mise en scène de René-Clermont-Rôle de Sadie-Réalisation de Georges Folgoas.
-"Les hannetons" (1975), d'Eugène Brieux-Dans le cadre de la série "Au théâtre ce soir"-Mise en scène de René Clermont-Rôle de Charlotte Cotterel-Réalisation de Pierre Sabbagh.
-"La bagatelle" (1976), de Marcel Achard-Dans le cadre de la série "Au théâtre ce soir"-Mise en scène de Jean Meyer-Rôle de Victoria-Réalisation de Pierre Sabbagh.
-"Le coin tranquille" (1976), de Michel André-Dans le cadre de la série "Au théâtre ce soir"-Mise en scène de Michel Vocoret-Rôle de Danièle-Réalisation de Pierre Sabbagh.
-"L'école des cocottes" (1977), de Paul Armont et Michel Gerbidon-Dans le cadre de la série "Au théâtre ce soir"-Mise en scène de Jacques Ardouin-Rôle de Ginette-Réalisation de Pierre Sabbagh.
-"La fessée" (1977), de Jean de Létraz-Dans le cadre de la série "Au théâtre ce soir"-Mise en scène de Jacques Mauclair-Rôle d'Hermine-Réalisation de Pierre Sabbagh.
-"Le greluchon délicat" (1978), de Jacques Natanson-Dans le cadre de la série "Au théâtre ce soir"-Mise en scène de Jacques Mauclair-Rôle de Simone-Réalisation de Pierre Sabbagh.
-"L'amant de coeur" (1978), de Louis Verneuil-Dans le cadre de la série "Au théâtre ce soir"-Mise en scène de Robert Manuel-Rôle de Charlotte-Réalisation de Pierre Sabbagh.
-"Divorçons" (1980), de Victorien Sardou-Dans le cadre de la série "Au théâtre ce soir"-Mise en scène de Robert Manuel-Rôle de Cyprienne des Prunelles-Réalisation de Pierre Sabbagh.
-"La guerre des chaussettes" (1981), de Maurice Cloche.
-"La pomme" (1984), de Louis Verneuil et Georges Berr-Dans le cadre de la série "Au théâtre ce soir"-Mise en scène de René Dupuy-Rôle d'Irma-Réalisation de Pierre Sabbagh.
Durant quinze ans, Amarande fut la reine incontestée d'une émission qui fit les beaux soirs de la télévision de service public. "Au théâtre ce soir" était, il est vrai, consacré au théâtre de divertissement et évitait en général les oeuvres du répertoire classique ou les pièces d'avant-garde. Mais les spectacles étaient en principe de qualité, mettant à l'honneur des pièces de boulevard de qualité, mises en scène par des hommes de théâtre chevronnés.
C'était un répertoire qui convenait comme un gant à la "marrante" Amarande, l'Arletty de sa génération. On lui proposa bien sûr de jouer sur la scène du théâtre Marigny des pièces qu'elle avait déjà interprétées, comme "Les assassins associés", de Robert Thomas, ou "L'école des cocottes". Dans "Ferrailles et chiffons" du grand réalisateur et scénariste américain Garson Kanin, Amarande joue un de ses rôles de prédilection, celui d'une ravissante idiote, sorte de Madame Sans-Gêne qui cause beaucoup de tracas à son compagnon, un chiffonnier enrichi campé par Pierre Mondy. Guère de changement d'emploi dans "Petrus", de Marcel Achard, puisqu'elle y incarne une danseuse des Folies-Bergère qui s'accuse, devant un agent de police, d'avoir tiré plusieurs coups de feu.
Amarande a l'occasion de jouer un rôle différent et plus consistant, plus dramatique aussi, dans la pièce de Somerset Maugham, "Pluie". Celui d'une d'une jeune femme à la vie dissolue qu'un pasteur s'efforce de convertir et qui se prête au jeu, croyant à sa rédemption et acceptant par avance le châtiment qui lui est réservé. Amarande croise ici Michel Le Royer et le grand sociétaire du Français Paul-Emile Deiber. Dans "Les hannetons", elle joue encore les femmes sans cervelle, compagne futile et capricieuse du très sérieux professeur de sciences naturelles qu'incarne le toujours excellent Guy Tréjean.
Décidément, Amarande n'est pas faite pour interpréter les bourgeoises et les femmes respectables. La voilà par exemple prostituée dans "La bagatelle", de Marcel Achard où, vivant difficilement dans l'Autriche occupée de 1947, elle tombe amoureuse d'un soldat français campé par Patrick Préjean. C'est une autre dame de petite vertu qu'elle incarne dans "Le greluchon délicat", de Jacques Natanson, n'hésitant pas à débaucher le fils d'un important magistrat. Dans "La fessée", de Jean de Létraz, elle se voit administrer par son mari (le truculent Marco Perrin) une correction, qui est, par mégarde, enregistrée par un appareil photo. Et, bien sûr, le couple va faire l'impossible pour empêcher la diffusion de ce document compromettant. Dans "L'amant de coeur", de Louis Verneuil, il n'est question de rien de plus sérieux que du papillonnage sentimental d'une femme désoeuvrée entre ses amants. La pièce de Victorien Sardou, "Divorçons", ne déroge pas au matériau de base des vaudevilles et met en scène une femme qui, pour profiter d'une loi imminente sur le divorce (nous sommes en 1880), prévoit de tromper son mari.
Le cinéma n'a guère fait appel à Amarande.
CARRIERE AU CINEMA:
-"L'amour à la chaîne" (1964), de Claude de Givray-Rôle de Mélanie.
-"Paris au mois d'août" (1965), de Pierre Granier-Deferre.
-"Tendre voyou" (1966), de Jean Becker-Rôle de Mauricette.
-"Toutes folles de lui" (1967), de Norbert Carbonnaux-Rôle d'une teinturière.
-"A tout casser" (1967), de John Berry-Rôle de la veuve.
-"L'homme à la Buick" (1967), de Gilles Grangier-Rôle de Paulette Bordier.
-"Béru et ces dames" (1968), de Guy Lefranc-Rôle d' Helga.
-"Aux frais de la princesse" (1969), de Roland Quignon-Rôle de Gabrielle.
-"Et qu'ça saute" (1970), de Guy Lefranc-Rôle de Pepita.
-"La grande maffia" (1971), de Philippe Clair-Rôle de la veuve Cartone.
-"Les galets d'Etretat" (1972), de Sergio Gobbi-Rôle de Mme Grance.
-"La femme en bleu" (1973), de Michel Deville-Rôle de Béatrice.
-"Par ici la monnaie" (1974), de Richard Balducci-Rôle de Giulietta, la belle touriste.
Rien de bien exaltant, on le voit. Avoir pour réalisateurs des tenants du cinéma le plus ringard comme Philippe Clair, Richard Balducci et autres Roland Quignon ne doit pas inciter à pavoiser. Mais Amarande avait des impôts à payer, comme tout le monde.Elle tourna cependant, souvent dans des rôles secondaires, quelques films plus ambitieux, comme "L'amour à la chaîne", avec Perrette Pradier, film courageux sur la prostitution ou "Paris au mois d'août", de Pierre Granier-Deferre, où Charles Aznavour, qui joue le rôle principal, aux côtés de Susan Hampshire, nous régale de la délicieuse chanson qui donne son titre au film. Toujours abonnée aux silhouettes, Amarande joue une fleuriste dans "Tendre voyou", de Jean Becker, et une teinturière dans "Toutes folles de lui", de Norbert Carbonnaux.
Dans "L'homme à la Buick", avec Danielle Darrieux, assurément pas le meilleur film de Gilles Grangier, elle interprète la femme de Georges Descrières, qui fait partie de la bande du dangereux contrebandier incarné par Fernandel. En plus de son petit rôle dans "Les galets d'Etretat", avec Virna Lisi et Maurice Ronet, à noter un emploi plus dense que de coutume, celui d'une des maîtresses de Michel Piccoli dans "La femme en bleu", le beau film de Michel Deville, qui marque la dernière apparition au cinéma de Simone Simon.
Amarande avait aussi une jolie voix et chantait de temps à autre, enregistrant quelques albums.
DISCOGRAPHIE:
-"A quoi bon se presser" (1970)-Chappel.
-"Le pétrole/Les cinéphiles" (1971)-45 tours Festival.
-"L'amour et le rugby/Quand revient l'été" (1971)-45 tours Festival.
-"Relax/Ouvrez vos coffres-coeurs" (1971)-45 tours Festival/Musidisc.
"A quoi bon se presser "est une chanson écrite par Yvan Heldman , Bob Mehdi, auteur-compositeur à qui on doit (en collaboration) d'autres titres, comme "C'est beau, c'est bon la vie", "Belle bella donna", interprétée par David-Alexandre Winter ou encore "Un matin comme les autres", chantée par Betty Mars, et C. Sarel. Le texte n'a rien de métaphysique: "Quand arrive l'époque des vacances/Ca fourmille dans tous les coins de France/On s'énerve le coude à la portière/On s'engueule en roulant en première".
L'année suivante, Amarande sort plusieurs 45 tours. Alain Goraguer, célèbre arrangeur et pianiste de jazz, qui a travaillé avec Serge Gainsbourg ou Jean Ferrat, et Frédéric Botton, qui a écrit des chansons pour Annabel Buffet, Barbara ou Betty Mars, ont concocté deux chansons pour Amarande, "Le pétrole" et "Les cinéphiles". Le très talentueux Jacques Datin, qui a écrit des chansons magnifiques pour serge Reggiani ("Le petit garçon"), Juliette Gréco ("Les mariés") ou encore Edith Piaf ("Dans ma rue") a écrit, en collaboration avec la romancière Geneviève Dormann, une savoyureuse chanson satirique, "L'amour et le rugby". Elle chante aussi, avec un talent consommé, une très belle chanson de Bernard Dimey, "La mer à boire"
Vers 1966 ou 1967, elle a joué dans le feuilleton "Les 7 de l'escalier 15 B", sur la première chaîne.Ecrire un commentaire